Phèdre et Hippolyte

tres bon spectacle, j'y suis allée 2 fois en invitant des amis; Les acteurs sont merveilleux , le texte est vraiment beau; cela donne envie de travailler encore ces textes. L'ensemble instrumental est bienvenu, surtout en même temps que les acteurs. Bravo au metteur en scene. MERCI 0 TOUS POUR CE BON MOMENT; il fait trop chaud!

C'est tout simplement prodigieux! L'idée de joindre la musique baroque et le chant ajoute à la réussite de la mise en scène et des costumes. Le projet était courageux; le résultat est à la hauteur.

Nous étions peu nombreux, mercredi soir, mais nous avons apprécié ce spectacle à sa juste valeur. Un beau travail. Félicitations. Ils méritent qu'on vienne les voir. Mais peut-être les tragédies sont elles trop difficiles à écouter, habitués que nous sommes aux phrases monosyllabiques de la télévision...

Au début, je rechignais à l'idée de revoir Phèdre, tellement je m'étais ennuyé à l'Odéon, mais j'y suis allé sous pression familiale... Et puis il y a eu comme de la magie ! La mise en scène, très pure et focalisée sur le texte, a donné un autre ton à Racine, sans compter sur la musique incroyable et très forte, faisant ainsi ressortir à la fois le texte et la tragédie de ces amours impossibles... On passe un excellent moment, on est transporté ! Bravo !

Un spectacle dans le spectacle, un concert baroque de haute volée (et enlevé) tenant lieu d'intermèdes, au sein d'une pièce respectueuse du rythme, de la prosodie, et des attitudes raciniennes sans la lourdeur didactique de l'approche baroque habituelle. On revoit une nouvelle Phèdre à travers les yeux que nous donne et nous ouvre cette mise en scène inoubliable

Magnifique mise en scène, où le baroque palpite mais n'est jamais envahissant. Phèdre est prodigieuse et remarquablement entourée. La construction de la tragédie se donne à voir et à entendre dans une grande limpidité, la musique qui scande la progression révèle à la fin toute sa raison d'être là et fait comprendre cette mise en écho de Racine et de la Passion. Une grande réussite

Avec Racine,c'est quitte ou double... Ou bien le spectacle est mortellement ennuyeux,ou bien il est prodigieux... Et le pari - osé - est plus que réussi avec cette production du chef-d'oeuvre de Racine par la Compagnie Oghma. Je n'ai jamais aussi bien entendu le texte, qui s'en trouve sublimé. Les acteurs rivalisent en superbe, et je serai bien en peine si je devais désigner le meilleur. - Certes Phèdre emporte tout, mais les autres la suivent de près... Les mots me manquent pour dire tout ce que j'aurais à dire! Allez-y, courrez-y donc. C'est sublime, sacré, tenu, charnel, terrible, triste et beau!

Je suis sorti partagé de ce Phèdre et Hippolyte. J'ai eu du mal à ressentir l'aspect "habité" des acteurs sauf Théramène qui est excellent. j'ai eu parfois l'impression que les acteurs se laissaient submerger par le texte (qui est quand même un monument, il faut le reconnaître ce n'est pas facile). J'ai eu pour ma part du mal avec le parti pris par la mise en scène.

Une très jolie pièce, pleine d'humanisme, d'amour et de tragédie,digne des grands auteurs qui savent partager leur art. Dommage que le temps passe si longuement... Les acteurs parlent dans le vide,le visage tourné vers le public alors qu'ils devraient jouer entre eux. J'ai eu l'impression qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils disaient. Tout se perd dans le vide alors que la pièce est d'une grande force. Ils n'ont rien compris et en plus c'est cher!!!!

J'ai beaucoup aimé Phèdre et Hippolyte de Charles Di Meglio au Théâtre du Tambour. C'est une Phèdre baroque. Costumes mais aussi gestes qui se souviennent de la peinture du XVIIème siècle, diction restituée, mais sans excès - les "r" ne sont pas roulés, mais toutes les finales sonnent en fin de vers, et cela aide la perception des rimes, sans effort. Le trait le plus frappant, bien sûr, c'est l'accompagnement musical: entre les actes, le quintette à cordes présent sur le bord de la scène soutient l'action par des partitions de Bach, la dernière étant chantée (en contre-ténor par Charles Di Meglio). Le sommet est le récit de Théramène accompagné par les violons de façon à la fois très discrète et très puissante.