
Les petites Fugues de La Grande Fugue Opus 8 d'après Guillaume de Rubrouck, sur une musique et un livret de François-Bernard Mâche
Qaraqorum est un projet de création scénique né de la rencontre
entre les équipes artistiques de la Cie La Grande Fugue (théâtre
musical) et le Quatuor Debussy. Il s'articule autour d'un travail
passionnant entrepris par le compositeur FrançoisBernard
Mâche qui s'est intéressé au voyage du franciscain Guillaume de Rubrouck en Mongolie en 1253 et ses réflexions sur la découverte de l'Autre.
Gengis Khan était mort en 1227 ; l'Empire Mongol, bien que fractionné entre ses descendants, demeurait , de l'Ukraine à la Chine, une menace et une énigme pour le chrétienté.
La vague envahissante venait de déferler jusqu'à Cracovie et aux portes de l'Italie. L'anxièté, pour ne pas dire l'effroi, était telle qu'a l'annonce de l'avancée mongole, les cloches de notre-Dame appelèrent les parisiens à se rassembler pour supplier le ciel de les épargner.
Il fallait donc savoir qui ils étaient et ce qu'ils voulaient. A cette fin, la papauté et le plus grand roi d'occident , Saint-Louis, ont envoyés des missions d'informations.
Le compte-rendu de ces missions, le plus étendu, le plus précis, le plus vivant et celle du franciscain Guillaume de Rubrouck, Il s'agit d'une longue lettre adressée à Saint-Louis.
Guillaume de Rubrouck fut envoyé chez les mongols en 1253.
Le voyage sera plus long que prévu il durera 2 ans, et arrivera jusqu'à Qaraqorum, capitale de la Mongolie, en traversant de nombreuses contrées encore inconnues, découvrant des langues rares, ou des coutumes nouvelles. Ces observations ethnologiques, géographiques, sociétales sont une mines de richesses .
La confrontation de Guillaume de Rubrouck avec d'autres religions que le christianisme nous offre un tableau passionnant de la cour de Mangou et de la diversité de croyance de l'empire, où chaque religion peut s'exercer librement.
Outre le chamanisme et l'athéisme, il dénombre à Qaraqorum douze temples " d'idolâtres de diverses nations ", deux mosquées et une églises. Il va ainsi croiser Boudhistes-taoistes, Musulmans, Juifs, Nestoriens, Hindouistes, Shintoïstes, ...
Guillaume est frappé par l'aspect cosmopolite de la cour du Khan Mongku : des peuplades venues de tout l'empire mongol s'y retrouvent pour commercer, dialoguer, échanger. Pendant deux mois, ils resteront près de l'empereur, cherchant à le convertir , sans succès. Pire, Mongku organise une controverse entre musulmans, bouddhistes, animistes et chrétiens, qui anéantit les derniers espoirs d'évangélisation de Guillaume de Rubrouck.
C'est sur cet échec que le moine franciscain prend le chemin du retour. Il n'aura pas réussi sa mission d'évangélisation, pas plus qu'il n'aura réussi à obtenir une alliance du Khan.
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Pour tout public
Langue : Français
Gengis Khan était mort en 1227 ; l'Empire Mongol, bien que fractionné entre ses descendants, demeurait , de l'Ukraine à la Chine, une menace et une énigme pour le chrétienté.
La vague envahissante venait de déferler jusqu'à Cracovie et aux portes de l'Italie. L'anxièté, pour ne pas dire l'effroi, était telle qu'a l'annonce de l'avancée mongole, les cloches de notre-Dame appelèrent les parisiens à se rassembler pour supplier le ciel de les épargner.
Il fallait donc savoir qui ils étaient et ce qu'ils voulaient. A cette fin, la papauté et le plus grand roi d'occident , Saint-Louis, ont envoyés des missions d'informations.
Le compte-rendu de ces missions, le plus étendu, le plus précis, le plus vivant et celle du franciscain Guillaume de Rubrouck, Il s'agit d'une longue lettre adressée à Saint-Louis.
Guillaume de Rubrouck fut envoyé chez les mongols en 1253.
Le voyage sera plus long que prévu il durera 2 ans, et arrivera jusqu'à Qaraqorum, capitale de la Mongolie, en traversant de nombreuses contrées encore inconnues, découvrant des langues rares, ou des coutumes nouvelles. Ces observations ethnologiques, géographiques, sociétales sont une mines de richesses .
La confrontation de Guillaume de Rubrouck avec d'autres religions que le christianisme nous offre un tableau passionnant de la cour de Mangou et de la diversité de croyance de l'empire, où chaque religion peut s'exercer librement.
Outre le chamanisme et l'athéisme, il dénombre à Qaraqorum douze temples " d'idolâtres de diverses nations ", deux mosquées et une églises. Il va ainsi croiser Boudhistes-taoistes, Musulmans, Juifs, Nestoriens, Hindouistes, Shintoïstes, ...
Guillaume est frappé par l'aspect cosmopolite de la cour du Khan Mongku : des peuplades venues de tout l'empire mongol s'y retrouvent pour commercer, dialoguer, échanger. Pendant deux mois, ils resteront près de l'empereur, cherchant à le convertir , sans succès. Pire, Mongku organise une controverse entre musulmans, bouddhistes, animistes et chrétiens, qui anéantit les derniers espoirs d'évangélisation de Guillaume de Rubrouck.
C'est sur cet échec que le moine franciscain prend le chemin du retour. Il n'aura pas réussi sa mission d'évangélisation, pas plus qu'il n'aura réussi à obtenir une alliance du Khan.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
François-Bernard Mâche
Artiste(s) :
François-Bernard Mâche, Compagnie La Grande Fugue, Quatuor Debussy, Christophe Crapez, Paul-Alexandre Dubois, Xavier Legasa
Mise en scène :
Alain Patiès
Qaraqorum, les avis spectateurs
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Le lieu
Qaraqorum, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de Qaraqorum
L’événement Qaraqorum de type Opéra, organisé ici : Studio Raspail -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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