
" Dans notre pays, il faut sept générations pour qu'une insulte soit effacée ! Ensuite, seule une femme peut effacer cette insulte. "
Un vieil indien, ancien chef cuisinier de restaurant, est en prison pour avoir empoisonné celui qu'il croyait être son cousin : une vengeance familiale ancestrale qu'il se devait d'accomplir.
Une jeune fille entre dans sa cellule, elle semble être une journaliste locale, intéressée par son cas. Ce n'est en fait qu'un prétexte pour approcher cet homme. Elle porte en elle un secret.
Tous les deux sont au début d'un parcours vers l'autre qui deviendra petit à petit une formidable rencontre vitale ...
Note d'intention :
" Quand le monde était vert " peint une rencontre, une confrontation entre une jeune fille volontaire décidée à tout pour combler les trous de son passé, et un vieil indien solitaire et désirant le rester, soulagé par le poids de sa vengeance accomplie.
Ce vieil indien a en effet été programmé dès son enfance pour tuer, il n'a fait, de sa vie, qu'une obéissance à cette mission.
Elle, la jeune fille, anéantie par l'évanouissement paternel, semble traîner une errance depuis toujours, l'homme n'étant pour elle qu'un fantôme.
Fantôme ...
Fantômes aussi d'ailleurs que ces deux êtres qui ne semblent définis au départ que par la mort d'un homme, et reliés ainsi ...
Fantôme également que ce " jeune indien " présent sur scène, dont les instruments de musique ponctueront l'apprivoisement de la jeune fille et du vieil indien.
Le jeune indien sera un des guides que je veux écouter, pour tenter de suivre au plus juste, au plus précis, le chemin de renaissance que les deux personnages vont faire l'un vers l'autre et l'un grâce à l'autre. Et puis le lieu - la cellule d'une prison - qui était déjà celui de ma pièce " 37 ans ", c'est à la fois le lieu de la confrontation et de l'auto-confrontation. On est face à l'autre et en même temps face à soi. Les murs résonnent d'émotions et de découvertes.
Et je continue de m'interroger sur l'échange, sur la communication, sur les différences entre les individus qui ne font souvent que les relier. Je me passionne pour ces huis clos qui vont nous révéler qui nous sommes et ce pour quoi nous sommes là.
C'est peut-être ma quête à moi, très personnelle ...
Et je désire que la jeune fille, le vieil indien, le jeune indien et moi-même trouvent quelques réponses à ces questions.
Antoine HERBEZ
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Pour tout public
Langue : Français
Une jeune fille entre dans sa cellule, elle semble être une journaliste locale, intéressée par son cas. Ce n'est en fait qu'un prétexte pour approcher cet homme. Elle porte en elle un secret.
Tous les deux sont au début d'un parcours vers l'autre qui deviendra petit à petit une formidable rencontre vitale ...
Note d'intention :
" Quand le monde était vert " peint une rencontre, une confrontation entre une jeune fille volontaire décidée à tout pour combler les trous de son passé, et un vieil indien solitaire et désirant le rester, soulagé par le poids de sa vengeance accomplie.
Ce vieil indien a en effet été programmé dès son enfance pour tuer, il n'a fait, de sa vie, qu'une obéissance à cette mission.
Elle, la jeune fille, anéantie par l'évanouissement paternel, semble traîner une errance depuis toujours, l'homme n'étant pour elle qu'un fantôme.
Fantôme ...
Fantômes aussi d'ailleurs que ces deux êtres qui ne semblent définis au départ que par la mort d'un homme, et reliés ainsi ...
Fantôme également que ce " jeune indien " présent sur scène, dont les instruments de musique ponctueront l'apprivoisement de la jeune fille et du vieil indien.
Le jeune indien sera un des guides que je veux écouter, pour tenter de suivre au plus juste, au plus précis, le chemin de renaissance que les deux personnages vont faire l'un vers l'autre et l'un grâce à l'autre. Et puis le lieu - la cellule d'une prison - qui était déjà celui de ma pièce " 37 ans ", c'est à la fois le lieu de la confrontation et de l'auto-confrontation. On est face à l'autre et en même temps face à soi. Les murs résonnent d'émotions et de découvertes.
Et je continue de m'interroger sur l'échange, sur la communication, sur les différences entre les individus qui ne font souvent que les relier. Je me passionne pour ces huis clos qui vont nous révéler qui nous sommes et ce pour quoi nous sommes là.
C'est peut-être ma quête à moi, très personnelle ...
Et je désire que la jeune fille, le vieil indien, le jeune indien et moi-même trouvent quelques réponses à ces questions.
Antoine HERBEZ
La distribution du spectacle ✨
Mise en scène :
Antoine HERBEZ
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À propos de Quand le monde etait vert, la fable du chef indien
L’événement Quand le monde etait vert, la fable du chef indien de type Théâtre contemporain, organisé ici : La Manufacture des Abbesses -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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