
Comment survivre à la violence du déracinement ? Dans cette création, le chorégraphe burkinabé Salia Sanou s'interroge sur le thème de l'exil.
Danser pour oublier, pour espérer, pour exister. Depuis plusieurs années, la fondation African Artist for Development (AAD), en partenariat avec le Haut commissariat aux réfugiés, utilise la danse comme moyen de reconstruction psychologique des populations réfugiées sur le continent africain. Le programme d'AAD " Refugees on the move " prévoit l'organisation d'ateliers dans les camps de réfugiés de huit pays africains en cinq ans.
Salia Sanou, co-directeur avec Seydou Boro du Centre de développement chorégraphique La Termitière, à Ouagadougou, a ainsi conduit avec ses danseurs des sessions d'ateliers dans des camps du Burundi et du Burkina Faso. L'expérience lui a inspiré la matière d'une création pour six danseurs, une récitante et deux jeunes réfugiés. Le chorégraphe y appelle à " interroger la dimension de l'exil intérieur que chacun porte en soi, comme une parcelle inaltérable de force, de lutte, de désir ".
Cette réflexion sur la solitude et l'altérité, Salia Sanou en a trouvé l'écho dans l'oeuvre de Nancy Huston. On entendra ainsi dans le spectacle des extraits du roman Limbes, Limbo / Un hommage à Samuel Beckett. L'attente, la lenteur, l'oubli de soi ou le déchirement : la chorégraphie de Salia Sanou explore par les états de corps les mémoires individuelles et collectives des tragédies contemporaines. L'exil comme espace de souffrance et de renoncement mais aussi de reconstruction. Car, pour reprendre les mots de Samuel Beckett : " La fin est dans le commencement, et cependant, on continue. " / Isabelle Calabre
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Pour tout public
Langue : Français
Salia Sanou, co-directeur avec Seydou Boro du Centre de développement chorégraphique La Termitière, à Ouagadougou, a ainsi conduit avec ses danseurs des sessions d'ateliers dans des camps du Burundi et du Burkina Faso. L'expérience lui a inspiré la matière d'une création pour six danseurs, une récitante et deux jeunes réfugiés. Le chorégraphe y appelle à " interroger la dimension de l'exil intérieur que chacun porte en soi, comme une parcelle inaltérable de force, de lutte, de désir ".
Cette réflexion sur la solitude et l'altérité, Salia Sanou en a trouvé l'écho dans l'oeuvre de Nancy Huston. On entendra ainsi dans le spectacle des extraits du roman Limbes, Limbo / Un hommage à Samuel Beckett. L'attente, la lenteur, l'oubli de soi ou le déchirement : la chorégraphie de Salia Sanou explore par les états de corps les mémoires individuelles et collectives des tragédies contemporaines. L'exil comme espace de souffrance et de renoncement mais aussi de reconstruction. Car, pour reprendre les mots de Samuel Beckett : " La fin est dans le commencement, et cependant, on continue. " / Isabelle Calabre
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Valentine Carette, Ousséni Dabaré, Catherine Denecy, Ghyslaine Gau, Jérôme Kaboré, Mickael Nana, Soa Ratsifandrihana
Mise en scène :
Salia Sanou
Salia Sanou | Du désir d'horizons, les avis spectateurs
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Le lieu
Salia Sanou | Du désir d'horizons, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de Salia Sanou | Du désir d'horizons
L’événement Salia Sanou | Du désir d'horizons de type Danse contemporaine, organisé ici : Théâtre National de Chaillot -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
Toujours à la recherche de la sortie idéale ? Voici quelques pistes :
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