Une Sonate d'où résonnent les cris de survies des enfances meurtries...
Prochain voyage en terre de Merveilles ... pour se délivrer de cette haine secrète qui envenime les relations familiales... une Sonate d'où résonnent les cris de survies des enfances meurtries... pour permettre enfin par les sceaux des mots, se détacher enfin et se désaliéner.
Pourquoi Bergman aujourd hui ?
Une pièce qui mène au coeur de l'inconscient et interroge ce lien qui détermine tous les autres : la relation mère-fille. Et là... malgré tous les bons sentiments apparents, surgit une vérité bouleversante qui éclaire les abîmes du monde.
Les terreurs nées des infirmités, des maladresses et des peurs, transforment peu à peu le lien d'amour qui unit une mère et sa fille en un lien de haine. Cette même haine qui, dans le quotidien se déverse sur les écrans et interroge sur la nature de la conscience humaine.
En sondant les abîmes du lien au monde cette Sonate révèle les discordances qui détruisent peu à peu.
Une nuit d'automne sans fin pour s'inventer en dehors de ce mécanisme de haine.
L'enfant mort d'Eva lui permet de naître... Eva oblige sa mère, Charlotte, à contempler les ruines qu'elle a engendrées... Pour que ces vérités violentes vous parviennent, la mise en scène s'appuie paradoxalement sur une interprétation mesurée des acteurs et un écrin feutré et apaisant.
À travers les vérités inconscientes qui vont surgir pendant la nuit, la mère et la fille se reflétant l'une en l'autre à l'infini - et en vous aussi qui regardez le spectacle - vous êtes absorbés par ce jeu de miroir.
Cet affrontement, ces maladresses, ces hurlements, vous comprenez la nécessité de les vivre pour pouvoir revivre autrement.
Eva met un terme à cette haine qui la consume en obligeant sa mère à voir cette autre fille qu'elle était vraiment : celle traquée, bouleversée, rongée par ses peurs... celle qui hurle encore dans le corps de sa soeur... cette enfant broyée par son propre passé.
Ils ont veillé à éviter de faire le procès de cette mère puisqu'elle aussi est la proie d'un mal plus ancien qui la ronge secrètement depuis toujours et dont elle mesure enfin toute l'influence sur ses relations avec sa descendance.
Victor est un passeur qui ouvre la voie : celle d'oeuvrer dans lemonde insensé à sortir de la haine.
La noyade, cri silencieux, forme pétrifiée dans la mort d'Eric. Lena, cri brûlant qui surgit du vivant que personne ne supporte. Le théâtre comme catharsis...
Imposer deux heures et quart de spectacle au public nécessite de créer les conditions qui lui permettent d'affronter cette folie sans la rejeter. Le contexte, écrin feutré, sublimé par la musique, les images, les lumières, permet l'adéquation avec le sens, les vérités de l'inconscient. Une vérité folle, selon Bergman, éclairant le massacre organisé du monde.
"La jouissance de la mère c'est la souffrance de la fille"
Les lumières apportées par les images de Franco Figari participent de l'onirisme, de cette révélation de l'inconscient en chacun de vous. L'obscurité crée un espace en suspension qui accueille en fulgurances ces éclats de vérités. La création musicale improvisée par le pianiste sur la scène ainsi que le corps de la danseuse Buto traversant cette même scène entre rêve et réalité ajoutent à l'art vivant du théâtre une grâce et une émotion qui en font chaque soir un spectacle unique.
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Pour tout public
Langue : français
Pourquoi Bergman aujourd hui ?
Une pièce qui mène au coeur de l'inconscient et interroge ce lien qui détermine tous les autres : la relation mère-fille. Et là... malgré tous les bons sentiments apparents, surgit une vérité bouleversante qui éclaire les abîmes du monde.
Les terreurs nées des infirmités, des maladresses et des peurs, transforment peu à peu le lien d'amour qui unit une mère et sa fille en un lien de haine. Cette même haine qui, dans le quotidien se déverse sur les écrans et interroge sur la nature de la conscience humaine.
En sondant les abîmes du lien au monde cette Sonate révèle les discordances qui détruisent peu à peu.
Une nuit d'automne sans fin pour s'inventer en dehors de ce mécanisme de haine.
L'enfant mort d'Eva lui permet de naître... Eva oblige sa mère, Charlotte, à contempler les ruines qu'elle a engendrées... Pour que ces vérités violentes vous parviennent, la mise en scène s'appuie paradoxalement sur une interprétation mesurée des acteurs et un écrin feutré et apaisant.
À travers les vérités inconscientes qui vont surgir pendant la nuit, la mère et la fille se reflétant l'une en l'autre à l'infini - et en vous aussi qui regardez le spectacle - vous êtes absorbés par ce jeu de miroir.
Cet affrontement, ces maladresses, ces hurlements, vous comprenez la nécessité de les vivre pour pouvoir revivre autrement.
Eva met un terme à cette haine qui la consume en obligeant sa mère à voir cette autre fille qu'elle était vraiment : celle traquée, bouleversée, rongée par ses peurs... celle qui hurle encore dans le corps de sa soeur... cette enfant broyée par son propre passé.
Ils ont veillé à éviter de faire le procès de cette mère puisqu'elle aussi est la proie d'un mal plus ancien qui la ronge secrètement depuis toujours et dont elle mesure enfin toute l'influence sur ses relations avec sa descendance.
Victor est un passeur qui ouvre la voie : celle d'oeuvrer dans lemonde insensé à sortir de la haine.
La noyade, cri silencieux, forme pétrifiée dans la mort d'Eric. Lena, cri brûlant qui surgit du vivant que personne ne supporte. Le théâtre comme catharsis...
Imposer deux heures et quart de spectacle au public nécessite de créer les conditions qui lui permettent d'affronter cette folie sans la rejeter. Le contexte, écrin feutré, sublimé par la musique, les images, les lumières, permet l'adéquation avec le sens, les vérités de l'inconscient. Une vérité folle, selon Bergman, éclairant le massacre organisé du monde.
"La jouissance de la mère c'est la souffrance de la fille"
Les lumières apportées par les images de Franco Figari participent de l'onirisme, de cette révélation de l'inconscient en chacun de vous. L'obscurité crée un espace en suspension qui accueille en fulgurances ces éclats de vérités. La création musicale improvisée par le pianiste sur la scène ainsi que le corps de la danseuse Buto traversant cette même scène entre rêve et réalité ajoutent à l'art vivant du théâtre une grâce et une émotion qui en font chaque soir un spectacle unique.
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Federica Gamba, Prune Pauchet, Raphaël Tanant, Iris Blandin, Moyu Zhang, Charles Guillaume Méla
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À propos de Sonate d'Automne
L’événement Sonate d'Automne de type Théâtre classique, organisé ici : Centre Mandapa -
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