
Tout se pète la gueule, chérie est folk. Ici, Frédérick Gravel s'attaque au désarroi masculin, celui du "mâle américain contemporain".
Lonesome cowboy. Gravel Works était rock, Tout se pète la gueule, chérie est folk. Ici, Frédérick Gravel s'attaque au désarroi masculin, celui du "mâle américain contemporain", qu'il soit sorti d'une banlieue beige, d'un rang de campagne ou d'un film western. Exit les filles, qui sont dans ses pièces "la beauté, la fille idéale".
"Avec les gars, je peux déconstruire plus facilement. Je ne les idéalise pas."
Gravel amène donc sur scène le musicien Stéphane Boucher, multi-instrumentiste spécialiste de la dérape, Nicolas Cantin, performeur fasciné par le travail de clown. Et lui-même, qui préfèrera "toujours jouer de la guitare que danser." Une histoire de gars désemparés, dans l'ordinaire masculin américain : caisses de douze (12 bières), tee-shirt, calottes, bottes de cowboy, lunettes de soleil, bobettes et bedaines. Hésitations, sursauts de violence, confusion, brusques changements d'idées, droite gauche devant derrière, désorientation vive.
Folk rock, live. L'inspiration chez Gravel est d'abord musicale. Elle naît cette fois de Hank Williams, Fred Fortin, Lead Belly, Galaxie 500, Cliff Carlisle, Avec pas d'casque et John Frusciante. Des voix de "mâles humides, qui chantent tellement intensément que t'as l'impression qu'ils sont tout le temps en train de saigner", qui font naître des personnages simples et déroutés, un pas à côté d'eux-mêmes, dans une soûlographie de bière et d'impuissance. Des personnages physiques : débalancés, au bord de la chute. Les corps sont investis de consignes simples, de rythmes et de silences tranchés, d'improvisations dirigées. Pris dans des vertiges étirés, à peine trop suspendus avant la débandade. Les rattrapages sont limites, la lourdeur vraie réelle. Les mouvements passent du minimaliste - poses tenues et micromouvements – au débordement d'intensité qui mange l'espace.
Les recommencements sont nombreux, comme les répétitions. Faire, refaire, re-refaire. L'enrobage, musique et lumières, ajoute la charge émotive. Et au-dessus, le conscient s'amuse.
Frédérick Gravel a complété un baccalauréat (2003) et une maîtrise (2009) en danse à l'Université du Québec à Montréal. Premier récipiendaire (2007) de la bourse David Kilburn, chorégraphe, interprète, éclairagiste, chercheur, metteur en scène et musicien, son travail est un heureux mélange de plusieurs disciplines.
Il a créé Du Pittoresque en Danse, et dans la mienne en particulier au Studio 303 (2004) puis, GravelWorks présenté en première à Tangente (2008) et en reprise au Festival TransAmériques (2009), au Festival FuseBox 2010 d'Austin Texas, Théâtre La Chapelle à Montréal en 2010, aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis 2011, et au Festival Nouvelles 2011 de Strasbourg.. Cette création donne naissance au Grouped'ArtGravelArtGroup qui regroupe musiciens et performeurs qui collabore aux projets de Frédérick.
Par la suite il crée Tout se pète la gueule, chérie, présenté au Festival TransAmériques en mai 2010 et repris dès l'automne 2010 au théâtre La Chapelle à Montréal. Il est co-fondateur de la maison de production La 2e Porte à Gauche ou il a mis en scène deux projets de danse en appartement, 7 ½ à part (2008), 9 ½ à part (2009) et 4 quART (2011).
Il a collaboré à titre de metteur en scène, chorégraphe ou éclairagiste avec divers artistes du milieu de la danse ou autres dont la Compagnie De Brune (créations de Clash de Lynda Gaudreau en 2007-2008), à Montréal Danse (Research Event 2009), les Moquettes Coquettes (spectacle des Francofolies en 2007), Pierre Lapointe (vidéoclips et spectacle Mutantès) , Les 3 Accords (vidéoclips) et avec le Théâtre de la Pire Espèce (Gestes Impies et Rites Sacrés présenté au FTA en 2009).
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Pour tout public,
Langue : Français
Gravel amène donc sur scène le musicien Stéphane Boucher, multi-instrumentiste spécialiste de la dérape, Nicolas Cantin, performeur fasciné par le travail de clown. Et lui-même, qui préfèrera "toujours jouer de la guitare que danser." Une histoire de gars désemparés, dans l'ordinaire masculin américain : caisses de douze (12 bières), tee-shirt, calottes, bottes de cowboy, lunettes de soleil, bobettes et bedaines. Hésitations, sursauts de violence, confusion, brusques changements d'idées, droite gauche devant derrière, désorientation vive.
Folk rock, live. L'inspiration chez Gravel est d'abord musicale. Elle naît cette fois de Hank Williams, Fred Fortin, Lead Belly, Galaxie 500, Cliff Carlisle, Avec pas d'casque et John Frusciante. Des voix de "mâles humides, qui chantent tellement intensément que t'as l'impression qu'ils sont tout le temps en train de saigner", qui font naître des personnages simples et déroutés, un pas à côté d'eux-mêmes, dans une soûlographie de bière et d'impuissance. Des personnages physiques : débalancés, au bord de la chute. Les corps sont investis de consignes simples, de rythmes et de silences tranchés, d'improvisations dirigées. Pris dans des vertiges étirés, à peine trop suspendus avant la débandade. Les rattrapages sont limites, la lourdeur vraie réelle. Les mouvements passent du minimaliste - poses tenues et micromouvements – au débordement d'intensité qui mange l'espace.
Les recommencements sont nombreux, comme les répétitions. Faire, refaire, re-refaire. L'enrobage, musique et lumières, ajoute la charge émotive. Et au-dessus, le conscient s'amuse.
Frédérick Gravel a complété un baccalauréat (2003) et une maîtrise (2009) en danse à l'Université du Québec à Montréal. Premier récipiendaire (2007) de la bourse David Kilburn, chorégraphe, interprète, éclairagiste, chercheur, metteur en scène et musicien, son travail est un heureux mélange de plusieurs disciplines.
Il a créé Du Pittoresque en Danse, et dans la mienne en particulier au Studio 303 (2004) puis, GravelWorks présenté en première à Tangente (2008) et en reprise au Festival TransAmériques (2009), au Festival FuseBox 2010 d'Austin Texas, Théâtre La Chapelle à Montréal en 2010, aux Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis 2011, et au Festival Nouvelles 2011 de Strasbourg.. Cette création donne naissance au Grouped'ArtGravelArtGroup qui regroupe musiciens et performeurs qui collabore aux projets de Frédérick.
Par la suite il crée Tout se pète la gueule, chérie, présenté au Festival TransAmériques en mai 2010 et repris dès l'automne 2010 au théâtre La Chapelle à Montréal. Il est co-fondateur de la maison de production La 2e Porte à Gauche ou il a mis en scène deux projets de danse en appartement, 7 ½ à part (2008), 9 ½ à part (2009) et 4 quART (2011).
Il a collaboré à titre de metteur en scène, chorégraphe ou éclairagiste avec divers artistes du milieu de la danse ou autres dont la Compagnie De Brune (créations de Clash de Lynda Gaudreau en 2007-2008), à Montréal Danse (Research Event 2009), les Moquettes Coquettes (spectacle des Francofolies en 2007), Pierre Lapointe (vidéoclips et spectacle Mutantès) , Les 3 Accords (vidéoclips) et avec le Théâtre de la Pire Espèce (Gestes Impies et Rites Sacrés présenté au FTA en 2009).
La distribution du spectacle ✨
Mise en scène :
Frédérick Gravel
Tout se pète la gueule, chérie, les avis spectateurs
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Le lieu
Tout se pète la gueule, chérie, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de Tout se pète la gueule, chérie
L’événement Tout se pète la gueule, chérie de type Danse contemporaine, organisé ici : Théâtre de Vanves -
Vanves, n'est plus disponible à la vente.
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