Un monologue inédit : huit phrases, écrites sans ponctuation, d'environ cinq mille mots chacune...
plus importants de la littérature moderne. À sa publication en 1922, l'ouvrage fait scandale et
connaît la censure.
Aux États-Unis, il fait l'objet d'un procès pour obscénité.
Au cours de dix-huit chapitres, Joyce nous raconte les pérégrinations de Léopold Bloom et Stephen Dedalus, à travers la ville de Dublin, le 16 juin 1904. À la fin, c'est à Molly, la compagne infidèle de Bloom, qu'il donne la parole pour un monologue inédit : huit phrases, écrites sans ponctuation, d'environ cinq mille mots chacune... Si ce fleuve verbal dresse en creux le portrait, corrosif pour l'époque, d'une femme libre et rebelle dans un rapport sans tabou avec son propre corps, la phrase de Joyce constitue fondamentalement un vaste poème sonore, celui de la chair d'un monde qu'il invite à renaître... Oui est le mot qui ouvre et clôt le livre.
C'est la nuit, Molly est à portée de sommeil, son amant vient de partir, et elle pense en toute impudeur... Comment restituer le monologue intérieur d'une femme, flux incessant comme le sang, comme l'eau qui compose notre corps, un monologue qui traverse celle qui le prononce - celle qui dit d'elle-même qu'elle est un trou - sans pour autant ramener la parole à la présence anecdotique d'une femme dans son lit ?
Isabelle Luccioni ne veut pas représenter Molly mais faire place à ce va et vient incessant entre l'intérieur et l'extérieur, en jouant sur les différents registres du théâtre, de l'écrit au dire, de la lecture à la voix off, de la voix parlée au chant, de l'intrusion du son à celle de l'image.
Lire la suite
Pour tout public
Langue : français
Aux États-Unis, il fait l'objet d'un procès pour obscénité.
Au cours de dix-huit chapitres, Joyce nous raconte les pérégrinations de Léopold Bloom et Stephen Dedalus, à travers la ville de Dublin, le 16 juin 1904. À la fin, c'est à Molly, la compagne infidèle de Bloom, qu'il donne la parole pour un monologue inédit : huit phrases, écrites sans ponctuation, d'environ cinq mille mots chacune... Si ce fleuve verbal dresse en creux le portrait, corrosif pour l'époque, d'une femme libre et rebelle dans un rapport sans tabou avec son propre corps, la phrase de Joyce constitue fondamentalement un vaste poème sonore, celui de la chair d'un monde qu'il invite à renaître... Oui est le mot qui ouvre et clôt le livre.
C'est la nuit, Molly est à portée de sommeil, son amant vient de partir, et elle pense en toute impudeur... Comment restituer le monologue intérieur d'une femme, flux incessant comme le sang, comme l'eau qui compose notre corps, un monologue qui traverse celle qui le prononce - celle qui dit d'elle-même qu'elle est un trou - sans pour autant ramener la parole à la présence anecdotique d'une femme dans son lit ?
Isabelle Luccioni ne veut pas représenter Molly mais faire place à ce va et vient incessant entre l'intérieur et l'extérieur, en jouant sur les différents registres du théâtre, de l'écrit au dire, de la lecture à la voix off, de la voix parlée au chant, de l'intrusion du son à celle de l'image.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
James Joyce
Artiste(s) :
Isabelle Luccioni
Ulysse(s), les avis spectateurs
Voir tous les avis
Connecte-toi pour donner ton avis !
Le lieu
Ulysse(s), toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
Billets disponibles également dans une autre salle :
À propos de Ulysse(s)
L’événement Ulysse(s) de type Seul(e) en Scène, organisé ici : Cave Poésie -
Toulouse, n'est plus disponible à la vente.
Toujours à la recherche de la sortie idéale ? Voici quelques pistes :
Voir plus
Toujours à la recherche de la sortie idéale ? Voici quelques pistes :