Voyez comme on danse

Amateur de tango et de polar,je pensais faire coup double...et même triple puisque c'était un cadeau! Rentré à la maison, je réalise que j'ai assisté à une grande performance. Ca fait du bien un bon texte porté par une VRAIE comédienne et un danseur émouvant.Le truc qui te colle à la mémoire...quatre jours que ça dure...ce sentiment d'avoir assisté à un événement rare.

très émue par cette découverte avignonnaise. Un spectacle déroutant, qui prend aux tripes, un vrai polar où les personnages se cherchent se flairent se rapprochent se frôlent et se déchirent.. quelle claque ! Nous sommes sortis comme "assommés"par le jeu de la comédienne,du magnifique danseur et ce texte puissant ! Bravo à cette équipe.

D'abord, une surprise ! A elle seule, la comédienne Charo Beltran Nunez porte sur ses épaules tout le texte. Interprétant tantôt le personnage féminin, tantôt le personnage masculin... A ses côtés, un danseur de tango, Eduardo Navarro. Qui danse. Seul. "Voyez comme on danse", c'est l'histoire d'une rencontre décalée et impossible entre deux êtres perdus et éperdus. Avec des espoirs, de l'argent, du tango, du sang. Aussi écarlate que la robe. Et une interprétation folle. Qui commence calmement, énerve parfois, et finit dans un tourbillon vengeur. Un régal dont on ressort enchanté !

très déçue par ce spectacle ! on nous annonçait théâtre, tango, polar ...on assiste à un monologue de l'actrice mais ce n'est qu'un mauvais "roman de gare" qui associe sexe, sang , viande froide et même cannibalisme . loin de la danse ! il y a peu de musique , un soupçon de danse . " Voyez comme on danse , c'est plutôt " qu'est-ce qu'elle nous raconte " !

Dans une belle salle qui n'est pas sans rappeler les milongas de Buenos Aires un spectacle intrigant et déroutant. Eros et Thanatos devant nos yeux, le monde du tango, rouge et noir. Deux personnages et une seule voix, celle rauque et profonde de Charo Beltran Nuñez. Du sang et des larmes, de l'humour, noir, très noir. Une danse macabre où le tanguero éternel est réduit au silence. Edgardo Navarro dont la présence est ondulante et lancinante.Et le magnifique costume de Charo imaginé par Jérôme Blin dont chaque création est une oeuvre d'art. Beau travail!

Charo Beltran-Nunez, comédienne et metteur en scène, ressemble aux femmes des films de Pedro Almodovar : puissante, tragique, transgressive, hypnotiquement belle. Elle raconte une histoire d'amour fou à laquelle le spectateur est lié mot après mot, qu'il attend, qu'il espère et craint à la fois, dans un silence haletant. Charo est belle et son accent argentin porte le texte comme une offrande. Avec elle, on avale l'hostie et le vin de messe. Il faut dire que le texte d'Anne Bourrel est splendide, violent, vigoureux, presque viril, si bien écrit que l'on est emporté irrésistiblement dans la vie de ses personnages hors normes. Quant à Edgardo Navarro, le danseur de tango de ce spectacle vigoureux, il y apporte une touche émouvante de fragilité gracile. A ne pas manquer !

Peu de danse mais un long monologue. Même si la comédienne est remarquable, c'est long. Les pas du danseur dont répétitifs. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Déçue 😞