Patrick Cofin dans Badagou en vers et contre tout

Absurdité, non-sens, mauvais goût assumé, outrance débridée, poésie, sont quelques uns des ingrédients qui composent ce one man show (un homme chaud en français).
Ainsi s'enchaînent des instants de vie, mettant en scène des personnages hétéroclites, dont le point commun est d'être Badagouistes actifs.
Souvent sur un fil, entre trivial et finesse, chaque scène est une brève histoire du temps. Des références à gogo : Nicolas hulot, Mimi Mathy, Marc Dorcel, l'Evangile (si si), mes voisins...

Patrick Cofin est à l'image de sa création : décalé.

Un voyant étrangement éclairé, un militaire d'élite, un fonctionnaire des Postes, un super z'héros, un divergent de la cuvette, un abbé teuton, une nonne triste...
Des personnages drôles, attachants, agités du cervelet, de ceux que l'on croise tous les jours dans la rue.

Les scènes sont entrecoupées de chansonnettes légères et amusantes, dans l'esprit cabaret : polémistes, farfelues, subversives...

Nombre de ces textes sont écrits en vers. En moins bien que Molière ! Mais Jean-Baptiste Poquelin rime bien avec Patrick Cofin !