Pimousse, fin, fin et fin

Ce soir, c'est le dernier coucher de soleil.
Demain est annulé.
Le président a fait une annonce, le monde c'est fini.
Qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on panique ?
Est-ce qu'on n'irait pas plutôt pique-niquer à la plage ?
Profiter du dernier coucher de soleil !
On prend un jeu de cartes !
Et des bonbons Pimousse ?

Pendant ce temps, une partie de la population ne se pose même pas la question.
La société est si solidement ancrée dans les esprits que l'apocalypse elle-même ne suffit pas à les en faire sortir.
On continue de travailler.
C'est absurde.
Ce sont ces deux histoires liées par un contexte apocalyptique que nous racontons dans Pimousse.

Nous sommes la génération à qui on a dit : "Va à l'école, passe ton bac et trouve-toi un bon travail, même si dans dix ans il fera 60 degrés et que t'auras un cancer au cerveau à cause de ton portable. Petit con."

Lumière : Gabrielle Lerable
Scénographie : Lucie Baron

Compagnie Anoukiss