Le Monologue d'Adramélech théâtralise la vie intérieure, évoque une personne humaine à travers les milliers de personnages qui la composent, d'images et de morceaux de pensée qui la traversent.
Une personne qui nous ressemble, pas bien riche, effrayée par les horreurs des guerres du XXème siècle, pas très à l'aise avec le sexe, assaillie par des angoisses existentielles... "Adramélech ! -Sire ? -Je t'ai formé de limon. -Et où je vais ?"
Le texte est bondissant, l'acteur amené à changer sans arrêt de personnage et de mode (tragique, bouffon, réaliste-poétique, dramatique, vaudevillesque).
Le rythme est très enlevé.
La langue aux mots déformés nous oblige à voir l'image poétique dans sa force et son immédiateté, avec une façon fulgurante de comprendre les choses, au delà de la réflexion.
Le précédent solo Magies partait du principe d'accrocher les gens et de leur plaire, pour ensuite chercher le maximum de qualité artistique.
Là, nous partons du principe inverse : le texte de départ impose une grande exigence. L'oeil extérieur, Florence Bernard, partage mon rejet d'une certaine forme de jeu " insincère ", " faux ".
Un autre garde-fou est une sainte haine pour la joliesse.
Comme pour nos autres spectacles, nous voulons qu'aucun savoir ne soit requis pour apprécier.
Nous sommes servis par ce texte, qui varie à l'extrême les niveaux de langage, et se pose d'entrée au-delà du rationel " marmilliards de billions... " : le spectateur qui ne comprend pas quelque chose ne se croit pas exclu par son " inculture ".
De fait, le spectacle fonctionne sur des publics peu habitués au théâtre.
Difficile à comprendre à la première lecture, Le Monologue d'Adramélech est passionnant à recevoir et à jouer.
A l'opposé du "théâtre dans un fauteuil", il n'est pas fait pour être lu mais pour être partagé lors d'une représentation.
Ce n'est pas tellement à l'intellect qu'on s'adresse ici. Mis à part le récit du "passeur" Illico et quelques brefs moments, on ne peut comprendre que si l'on accepte de ne pas comprendre ; le sens est préconscient, les images sont fortes et ambivalentes, ce sont des flashes comme dans les rêves où l'être entier entre en résonance.
Le sens se révèle progressivement au comédien au fur et à mesure du travail sur le texte, pour être, lors de la représentation, transmis de façon immédiate au public.
Nos guides pour l'interprétation sont l'évidence, la nécessité.
Le jeu cherche à exprimer simplement la réalité intérieure dans une forme dépouillée, non parasitante.
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Pour un public adulte
Langue : français
Le texte est bondissant, l'acteur amené à changer sans arrêt de personnage et de mode (tragique, bouffon, réaliste-poétique, dramatique, vaudevillesque).
Le rythme est très enlevé.
La langue aux mots déformés nous oblige à voir l'image poétique dans sa force et son immédiateté, avec une façon fulgurante de comprendre les choses, au delà de la réflexion.
Le précédent solo Magies partait du principe d'accrocher les gens et de leur plaire, pour ensuite chercher le maximum de qualité artistique.
Là, nous partons du principe inverse : le texte de départ impose une grande exigence. L'oeil extérieur, Florence Bernard, partage mon rejet d'une certaine forme de jeu " insincère ", " faux ".
Un autre garde-fou est une sainte haine pour la joliesse.
Comme pour nos autres spectacles, nous voulons qu'aucun savoir ne soit requis pour apprécier.
Nous sommes servis par ce texte, qui varie à l'extrême les niveaux de langage, et se pose d'entrée au-delà du rationel " marmilliards de billions... " : le spectateur qui ne comprend pas quelque chose ne se croit pas exclu par son " inculture ".
De fait, le spectacle fonctionne sur des publics peu habitués au théâtre.
Difficile à comprendre à la première lecture, Le Monologue d'Adramélech est passionnant à recevoir et à jouer.
A l'opposé du "théâtre dans un fauteuil", il n'est pas fait pour être lu mais pour être partagé lors d'une représentation.
Ce n'est pas tellement à l'intellect qu'on s'adresse ici. Mis à part le récit du "passeur" Illico et quelques brefs moments, on ne peut comprendre que si l'on accepte de ne pas comprendre ; le sens est préconscient, les images sont fortes et ambivalentes, ce sont des flashes comme dans les rêves où l'être entier entre en résonance.
Le sens se révèle progressivement au comédien au fur et à mesure du travail sur le texte, pour être, lors de la représentation, transmis de façon immédiate au public.
Nos guides pour l'interprétation sont l'évidence, la nécessité.
Le jeu cherche à exprimer simplement la réalité intérieure dans une forme dépouillée, non parasitante.
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À propos de Le monologue d Adramelech
L’événement Le monologue d Adramelech de type Théâtre contemporain, organisé ici :
Lavoir Moderne Parisien -
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