
Élisa est bigleuse. Sa vision déformée développe chez elle toutes sortes de compensations : reconstitutions, inventions, imagination.
Ainsi, Élisa grandit, s'adapte et s'interroge... C'est son histoire de vue, de 0 à 13 ans, qui guide la direction du récit écrit comme des séquences de cinéma.
Une caméra, installée sur l'épaule de la comédienne, donne vie à cette vision bien particulière. L'image crée des disproportions, des mystères, des impressions. Et alors que la caméra devient jouet, parent ou confidente, Élisa nous plonge dans son univers et nous invite à découvrir sa famille, ses amis, son école, ses peurs, ses rêves, sa personnalité.
À vue de Nez est un texte destiné au jeune public. Il décrit le quotidien d'une petite fille, qui a 2 et 3 aux yeux et qui fait avec. Elisa est un personnage qui reçoit, qui absorbe le monde et qui nous le traduit. Sa vision déformée développe chez elle toutes sortes de compensations : reconstitutions, inventions, imagination. C'est son histoire de vue qui guide la direction du récit. A travers ces évènements, on découvre sa famille, ses amis, son école, ses peurs, ses rêves, sa personnalité. Le monologue est un choix pour cette traversée de l'enfance. Le récit avance dans le présent. Les séquences créent le rythme et positionnent l'interprétation dans l'instant, à chaque âge.
La comédienne est à la fois elle-même, et se glisse dans les propos d'Elisa. C'est parce qu'elle nous raconte et joue tous les personnages que l'on entre dans son univers. Ce rapport direct au public crée une complicité avec le spectateur. Celui-ci assiste aux allers retours entre l'actrice et le personnage. Ce choix d'interprétation s'inspire du mode de jeu des enfants et offre une grande liberté pour la comédienne. Elle se raconte, s'invente, se rit d'elle-même.
Profondeurs et fantaisies sont au service de l'instant à partager avec le spectateur. Etre enfant dans ce monde des grands c'est une histoire de proportion. Trop grand couteau, trop petite arête, garçon trop proche, tableau trop loin. Etre enfant, c'est aiguiser toutes ses capacités pour apprendre et s'adapter. L'enfant "bigleux" est maladroit, décalé, menteur, intelligent, gauche, silencieux. Les oreilles grandes ouvertes, il ne regarde pas dans les yeux, apprend tout par coeur, ne voit pas le danger, craint les surprises.
C'est en entrant dans l'univers de cette petite fille, en le sublimant, en l'exagérant, en s'attachant à des détails, que le travail de mise en scène s'élabore. Le regard de cette enfant sur le monde nous touche parce qu'il se traduit souvent par un détail, un tout petit détail. C'est en partant du plus petit pour tendre au gigantesque, en partant du plus sombre pour aller au plus clair, du plus évident au plus absurde que nous avançons dans un univers fait d'ombres, de bribes, d'images.
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Pour un public enfant,
Langue : Français
Une caméra, installée sur l'épaule de la comédienne, donne vie à cette vision bien particulière. L'image crée des disproportions, des mystères, des impressions. Et alors que la caméra devient jouet, parent ou confidente, Élisa nous plonge dans son univers et nous invite à découvrir sa famille, ses amis, son école, ses peurs, ses rêves, sa personnalité.
À vue de Nez est un texte destiné au jeune public. Il décrit le quotidien d'une petite fille, qui a 2 et 3 aux yeux et qui fait avec. Elisa est un personnage qui reçoit, qui absorbe le monde et qui nous le traduit. Sa vision déformée développe chez elle toutes sortes de compensations : reconstitutions, inventions, imagination. C'est son histoire de vue qui guide la direction du récit. A travers ces évènements, on découvre sa famille, ses amis, son école, ses peurs, ses rêves, sa personnalité. Le monologue est un choix pour cette traversée de l'enfance. Le récit avance dans le présent. Les séquences créent le rythme et positionnent l'interprétation dans l'instant, à chaque âge.
La comédienne est à la fois elle-même, et se glisse dans les propos d'Elisa. C'est parce qu'elle nous raconte et joue tous les personnages que l'on entre dans son univers. Ce rapport direct au public crée une complicité avec le spectateur. Celui-ci assiste aux allers retours entre l'actrice et le personnage. Ce choix d'interprétation s'inspire du mode de jeu des enfants et offre une grande liberté pour la comédienne. Elle se raconte, s'invente, se rit d'elle-même.
Profondeurs et fantaisies sont au service de l'instant à partager avec le spectateur. Etre enfant dans ce monde des grands c'est une histoire de proportion. Trop grand couteau, trop petite arête, garçon trop proche, tableau trop loin. Etre enfant, c'est aiguiser toutes ses capacités pour apprendre et s'adapter. L'enfant "bigleux" est maladroit, décalé, menteur, intelligent, gauche, silencieux. Les oreilles grandes ouvertes, il ne regarde pas dans les yeux, apprend tout par coeur, ne voit pas le danger, craint les surprises.
C'est en entrant dans l'univers de cette petite fille, en le sublimant, en l'exagérant, en s'attachant à des détails, que le travail de mise en scène s'élabore. Le regard de cette enfant sur le monde nous touche parce qu'il se traduit souvent par un détail, un tout petit détail. C'est en partant du plus petit pour tendre au gigantesque, en partant du plus sombre pour aller au plus clair, du plus évident au plus absurde que nous avançons dans un univers fait d'ombres, de bribes, d'images.
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Felicité Chaton
Mise en scène :
Nathalie Bensard
A vue de nez, les avis spectateurs
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Le lieu
A vue de nez, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de A vue de nez
L’événement A vue de nez de type Comédie, organisé ici : Scène nationale de Sénart : La Coupole / L'arène -
Combs la Ville, n'est plus disponible à la vente.
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