
Akalé Wubé & Girma Bèyènè,figure emblématique de la musique éthiopienne des 60ies & 70ies, pour un come-back historique après plus de 25 ans de silence
Girma Bèyènè featuring Akalé Wubé, par Francis Falceto
Girma Bèyènè avait quitté la scène musicale d'Addis Abeba en 1981 : parti miraculeusement en tournée aux USA avec le Wallias Band et trois chanteurs (Mahmoud Ahmed, Gétatchèw Kassa et Wubishet Fisseha) à l'invitation du producteur éthiopien en exil Amha Eshèté, Girma choisit alors de ne pas revenir au paradis militaro-stalinien du dictateur Menguistou. Six autres musiciens prendront également la tangente. Très rapidement, il paraîtra évident aux nouveaux exilés que la diaspora éthiopienne des USA est encore trop restreinte pour nourrir son homme de la musique à plein temps. S'ensuivra une vie plus ou moins chaotique faite de petits boulots qui laissent de moins en moins de place à la musique.
Le premier retour de Girma dans son cher pays eut lieu à l'invitation du 7° Ethiopian Music(s) Festival d'Addis Abeba en mai 2008, tout entier conçu comme un hommage à Girma Bèyènè et à quelques autres saxophonistes exilés des années 80 (Moges Habte, Tilaye Gèbrè, Tewodros Meteku). Peu après, Girma Bèyènè s'est réinstallé définitivement à Addis, en toute discrétion.
C'était sans compter avec l'immense following qu'il a conservé en Ethiopie, dont pas mal de musiciens parmi les plus influents de la scène contemporaine. C'était aussi sans compter avec le non moins immense fan club qui s'est constitué anarchiquement autour des planètes World et Jazz, suite à la publication des éthiopiques, et au premier rang duquel figure Akalé Wubé.
Qui n'a jamais vu Akalé Wubé en concert ne sait pas de quel groove on parle. Pas de démonstration outrancière ni de pose m'as-tu-vu, que du groove et du bon, épuré ou lyrique, celui qui démange les gambettes et réjouit les synapses. Et déjà trois CDs au compteur, trois galettes de pure dévotion mais créative. Zéro reprise à la mode copier-coller, que de l'éthio-groove revisité librement et avec ferveur – le meilleur moyen de rendre hommage ¬ de rendre vie ¬ à une musique et à un musicien trop oubliés jusque-là. Et ce sont justement ces gaillards-là qui écoutent, reconnaissent, reprennent, transfigurent et invitent modestement Girma Bèyènè. Et Girma dit Banco ! à nos risques et périls. Heureusement qu'on aime le risque. Et même les périls. Girma Bèyènè featuring Akalé Wubé, ou l'inverse, c'est du lourd léger comme on dit chez les boxeurs.
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Pour tout public
Langue : Français
Girma Bèyènè avait quitté la scène musicale d'Addis Abeba en 1981 : parti miraculeusement en tournée aux USA avec le Wallias Band et trois chanteurs (Mahmoud Ahmed, Gétatchèw Kassa et Wubishet Fisseha) à l'invitation du producteur éthiopien en exil Amha Eshèté, Girma choisit alors de ne pas revenir au paradis militaro-stalinien du dictateur Menguistou. Six autres musiciens prendront également la tangente. Très rapidement, il paraîtra évident aux nouveaux exilés que la diaspora éthiopienne des USA est encore trop restreinte pour nourrir son homme de la musique à plein temps. S'ensuivra une vie plus ou moins chaotique faite de petits boulots qui laissent de moins en moins de place à la musique.
Le premier retour de Girma dans son cher pays eut lieu à l'invitation du 7° Ethiopian Music(s) Festival d'Addis Abeba en mai 2008, tout entier conçu comme un hommage à Girma Bèyènè et à quelques autres saxophonistes exilés des années 80 (Moges Habte, Tilaye Gèbrè, Tewodros Meteku). Peu après, Girma Bèyènè s'est réinstallé définitivement à Addis, en toute discrétion.
C'était sans compter avec l'immense following qu'il a conservé en Ethiopie, dont pas mal de musiciens parmi les plus influents de la scène contemporaine. C'était aussi sans compter avec le non moins immense fan club qui s'est constitué anarchiquement autour des planètes World et Jazz, suite à la publication des éthiopiques, et au premier rang duquel figure Akalé Wubé.
Qui n'a jamais vu Akalé Wubé en concert ne sait pas de quel groove on parle. Pas de démonstration outrancière ni de pose m'as-tu-vu, que du groove et du bon, épuré ou lyrique, celui qui démange les gambettes et réjouit les synapses. Et déjà trois CDs au compteur, trois galettes de pure dévotion mais créative. Zéro reprise à la mode copier-coller, que de l'éthio-groove revisité librement et avec ferveur – le meilleur moyen de rendre hommage ¬ de rendre vie ¬ à une musique et à un musicien trop oubliés jusque-là. Et ce sont justement ces gaillards-là qui écoutent, reconnaissent, reprennent, transfigurent et invitent modestement Girma Bèyènè. Et Girma dit Banco ! à nos risques et périls. Heureusement qu'on aime le risque. Et même les périls. Girma Bèyènè featuring Akalé Wubé, ou l'inverse, c'est du lourd léger comme on dit chez les boxeurs.
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À propos de Akalé Wubé feat. Girma Bèyènè
L’événement Akalé Wubé feat. Girma Bèyènè de type Musique du monde, organisé ici : Studio de L'Ermitage -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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