
Une tragédie italienne.
Le 16 mars 1978 à 9h15 du matin, via Fani à Rome, la Fiat 130 conduite par le caporal-chef des carabiniers Domenico
Ricci avec à son bord le député Aldo Moro est abordée par un commando de terroristes et criblée de balles.
L'attaque armée dure deux minutes.
Cinq hommes de l'escorte sont tués, le président de la Démocratie-Chrétienne est enlevé.
Le drame humain et politique de " l'enlèvement Moro" se déroule sur 55 jours. Un événement doublement tragique, à cause des hommes assassinés et de la longue détention qui débouchera sur la mort d'un homme de valeur, dont l'action avait été capitale dans l'entrée des communistes au gouvernement, après plusieurs décennies passées dans l'opposition, aidant ainsi Berlinguer à franchir le premier pas vers le "compromis historique". Moro alla au devant de la mort ayant pour unique faute celle d'avoir été le plus éminent représentant de la Démocratie-Chrétienne, ainsi qu’un référent fort dans le panorama déconstruit du système politique italien de l'époque.
Deux stratégies opposées se sont affrontées lors de cette tragédie, renvoyant chacune à une différente conception du monde et toutes deux défendables. Les partisans de la négociation avec les terroristes mettaient en avant la valeur de la vie humaine, bien inaliénable auquel tout doit être subordonné. Leur objectif est celui d’échanger des terroristes emprisonnés contre la liberté, donc la vie, de Aldo Moro.
De l'autre côté, les partisans de la fermeté, ceux qui craignent que toute concession faite aux terroristes n'ouvre une spirale de chantages qui ébranlerait les fondements mêmes de l'Etat. Nous comprenons mieux aujourd'hui, et à l'échelle mondiale, ce que représente la menace terroriste et quelles conséquences peut avoir toute concession faite aux chantages.
sortiront deux fois battues de cette tragédie : par le silence de leur prisonnier, duquel, dans leur stupidité politique, elles espéraient dieu sait quelles révélations explosives, sans qu'il puisse pour autant satisfaire à leurs attentes irréalistes ; et par le refus qu'opposa l'Etat à leur tentative de chantage.
A partir des nombreuses lettres écrites par Moro de la "prison du peuple", du célèbre livre que Leonardo Sciascia consacra à cette affaire, ainsi que de la récente adaptation à l'écran de Marco Bellocchio, la chronique du plus tragique enlèvement à but politique de l'après-guerre en Italie.
Les lettres, les documents, les images filmées, les commentaires, les conséquences, le dénouement final.
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Pour tout public
L'attaque armée dure deux minutes.
Cinq hommes de l'escorte sont tués, le président de la Démocratie-Chrétienne est enlevé.
Le drame humain et politique de " l'enlèvement Moro" se déroule sur 55 jours. Un événement doublement tragique, à cause des hommes assassinés et de la longue détention qui débouchera sur la mort d'un homme de valeur, dont l'action avait été capitale dans l'entrée des communistes au gouvernement, après plusieurs décennies passées dans l'opposition, aidant ainsi Berlinguer à franchir le premier pas vers le "compromis historique". Moro alla au devant de la mort ayant pour unique faute celle d'avoir été le plus éminent représentant de la Démocratie-Chrétienne, ainsi qu’un référent fort dans le panorama déconstruit du système politique italien de l'époque.
Deux stratégies opposées se sont affrontées lors de cette tragédie, renvoyant chacune à une différente conception du monde et toutes deux défendables. Les partisans de la négociation avec les terroristes mettaient en avant la valeur de la vie humaine, bien inaliénable auquel tout doit être subordonné. Leur objectif est celui d’échanger des terroristes emprisonnés contre la liberté, donc la vie, de Aldo Moro.
De l'autre côté, les partisans de la fermeté, ceux qui craignent que toute concession faite aux terroristes n'ouvre une spirale de chantages qui ébranlerait les fondements mêmes de l'Etat. Nous comprenons mieux aujourd'hui, et à l'échelle mondiale, ce que représente la menace terroriste et quelles conséquences peut avoir toute concession faite aux chantages.
sortiront deux fois battues de cette tragédie : par le silence de leur prisonnier, duquel, dans leur stupidité politique, elles espéraient dieu sait quelles révélations explosives, sans qu'il puisse pour autant satisfaire à leurs attentes irréalistes ; et par le refus qu'opposa l'Etat à leur tentative de chantage.
A partir des nombreuses lettres écrites par Moro de la "prison du peuple", du célèbre livre que Leonardo Sciascia consacra à cette affaire, ainsi que de la récente adaptation à l'écran de Marco Bellocchio, la chronique du plus tragique enlèvement à but politique de l'après-guerre en Italie.
Les lettres, les documents, les images filmées, les commentaires, les conséquences, le dénouement final.
La distribution du spectacle ✨
Mise en scène :
Giorgio Ferrara
Aldo Moro, les avis spectateurs
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Le lieu
Aldo Moro, toutes les séances
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À propos de Aldo Moro
L’événement Aldo Moro de type Théâtre dramatique, organisé ici : Istituto Italiano di Cultura - Hôtel de Galliffet -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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