Bonga, cette voix abrasive, grave, unique, cet incomparable feeling, a été nourri, travaillé de Luanda à Lisbonne, et jusqu'au port de Rotterdam.
José Adelino Barcelo de Carvalho, dit Bonga, né en 1943 dans la périphérie de Luanda la capitale de l'Angola. Cette voix abrasive, grave, unique, cet incomparable feeling, a été nourri, travaillé de Luanda à Lisbonne, et jusqu'au port de Rotterdam, avec ses marins capverdiens, ses vagues à l'âme transatlantiques.
Né de mère zaïroise, le flegmatique et néanmoins exigeant chanteur, auteur, compositeur porte en lui le son de l'Angola moderne, alliant le terreau rythmique africain avec la ballade, succès planétaire des musiques de l'espace lusophone.
Dans les années 1950, l'Angolais Carlos Liceu Vieira et le groupe Ngola Ritmos avaient cherché un style urbain, sans se détourner des musiques paysannes rituelles (le semba, exporté au Brésil avec les cargaisons d'esclaves bantous) ou festives (le kazutuka, du carnaval de Luanda).
Les gammes occidentales ont été introduites dans les instruments pentatoniques tels que les marimbas, qui jouent en cercles répétitifs.
Dans la banlieue de Luanda, apparaît ce mouvement africaniste. José Adelino prend le nom de Bonga Kuenda. Il rejoint la formation de son père accordéoniste, musicien de rebita et fonde Kissueia. Dans les années 60, Bonga est l'héritier des artistes et intélectuels déportés au Cap vert.
Sportif et champion du Portugal du 400 mètres, il s'engage aussi dans la lutte pour l'indépendance et s'exile en Hollande en 1966, à Rotterdam. Réfugié politique, Bonga passe à la musique : l'album Angola 72 fut l'un des premiers grands succès de la "sono mondiale", en 1972. La ballade Mona Ki Ngi Xica (1972) demeure un modèle de blues lusoafricain, à l'instar de Sôdade, le succès de Cesaria Evora que Bonga chanta dès 1974. La Hollande, Paris, la Belgique, Lisbonne : Bonga vit partout.
Et partout, on le reconnaît à son supplément d'âme. Son dernier album " Hora Kota " n'est pas fait pour les " doutores ", ces notables à qui le peuple soumis a donné uniformément le nom de "docteur". Il est fait pour soulager les bleus à l'âme.
- Album "Hora Kota" disponible
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Pour tout public
à partir de 8 ans
Langue : français
Né de mère zaïroise, le flegmatique et néanmoins exigeant chanteur, auteur, compositeur porte en lui le son de l'Angola moderne, alliant le terreau rythmique africain avec la ballade, succès planétaire des musiques de l'espace lusophone.
Dans les années 1950, l'Angolais Carlos Liceu Vieira et le groupe Ngola Ritmos avaient cherché un style urbain, sans se détourner des musiques paysannes rituelles (le semba, exporté au Brésil avec les cargaisons d'esclaves bantous) ou festives (le kazutuka, du carnaval de Luanda).
Les gammes occidentales ont été introduites dans les instruments pentatoniques tels que les marimbas, qui jouent en cercles répétitifs.
Dans la banlieue de Luanda, apparaît ce mouvement africaniste. José Adelino prend le nom de Bonga Kuenda. Il rejoint la formation de son père accordéoniste, musicien de rebita et fonde Kissueia. Dans les années 60, Bonga est l'héritier des artistes et intélectuels déportés au Cap vert.
Sportif et champion du Portugal du 400 mètres, il s'engage aussi dans la lutte pour l'indépendance et s'exile en Hollande en 1966, à Rotterdam. Réfugié politique, Bonga passe à la musique : l'album Angola 72 fut l'un des premiers grands succès de la "sono mondiale", en 1972. La ballade Mona Ki Ngi Xica (1972) demeure un modèle de blues lusoafricain, à l'instar de Sôdade, le succès de Cesaria Evora que Bonga chanta dès 1974. La Hollande, Paris, la Belgique, Lisbonne : Bonga vit partout.
Et partout, on le reconnaît à son supplément d'âme. Son dernier album " Hora Kota " n'est pas fait pour les " doutores ", ces notables à qui le peuple soumis a donné uniformément le nom de "docteur". Il est fait pour soulager les bleus à l'âme.
- Album "Hora Kota" disponible
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Bonga
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Le lieu
Scène de musiques actuelles
(~ 200 places)
1 place du bicentenaire de la révolution Française, 93290 Tremblay en France
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À propos de Bonga
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