Une histoire de Français d'Indochine
Avril 1956. Louise, 9 ans, fait escale avec sa famille au C.A.R.I. : Centre d'Accueil des Rapatriés d'Indochine, dans le Lot-et-Garonne. 50 ans après, sa mère vit encore dans cet ancien camp militaire. C'est sa vie au Viet Nam qu'elle nous raconte, son arrivée à Sainte-Livrade-sur-Lot et son adaptation à la France.
Seule en scène, la comédienne incarne Louise, aux différents âges de sa vie. Pour se raconter, elle dispose simplement d'une malle de voyage et de quelques objets qui lui servent à faire apparaître, tour à tour, les protagonistes de son histoire.
L'interprète, Vladia Merlet, nous livre ici son propre texte.
" Mon envie d'écrire CAFI remonte sans doute à mon enfance. J'aimais regarder les soirs de Noël durant les longs repas de famille, cette belle et étrange femme aux dents noires, venue du bout du monde : Mémé Boc. C'est la grand-mère de mes cousines aux yeux bridés, la mère de mon oncle Pierre. Je me souviens de son odeur forte qui ne ressemblait à aucune autre: celle de la pâte noire qu'elle chiquait toute la journée.
Pour écrire ce texte, je me suis inspirée des témoignages de ces 'français d'Indochine' pour coller au plus près de leurs réalités. Si Louise est un personnage de fiction, elle existe bel et bien en chaque enfant du CAFI. "
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Pour un public adulte
Langue : Français
Seule en scène, la comédienne incarne Louise, aux différents âges de sa vie. Pour se raconter, elle dispose simplement d'une malle de voyage et de quelques objets qui lui servent à faire apparaître, tour à tour, les protagonistes de son histoire.
L'interprète, Vladia Merlet, nous livre ici son propre texte.
" Mon envie d'écrire CAFI remonte sans doute à mon enfance. J'aimais regarder les soirs de Noël durant les longs repas de famille, cette belle et étrange femme aux dents noires, venue du bout du monde : Mémé Boc. C'est la grand-mère de mes cousines aux yeux bridés, la mère de mon oncle Pierre. Je me souviens de son odeur forte qui ne ressemblait à aucune autre: celle de la pâte noire qu'elle chiquait toute la journée.
Pour écrire ce texte, je me suis inspirée des témoignages de ces 'français d'Indochine' pour coller au plus près de leurs réalités. Si Louise est un personnage de fiction, elle existe bel et bien en chaque enfant du CAFI. "
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Vladia Merlet
Cafi, les avis spectateurs
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1 avis
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@1567012 Vu avec Billet Réduc'
10/10
émouvante indochineJ'ai aimé l'habileté de la mise en scène (décor minima-liste très bien choisi), la qualité du texte à travers le regard naïf d'un enfant et la désillusion d'un adulte, qui donnent un réalisme qui augmente au fur et à mesure que la pièce se déroule. Certains spectateurs sont sortis avec une boule dans la gorge et les larmes. Du spectacle engagé, du talent, il faut absolument voir l'histoire des rapatriés d'indochine et aller applauder Vlada Merlet, le musicien aussi est génial.
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Publié le 20/09/2011
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