Casiotone for the painfully alone - Dead Science - Lispector

Si sa musique sonne désormais comme un croisement entre Arab Strap - pour le réalisme cru - et les Tindersticks - pour cette poésie sombre - le véritable changement, en fait, est qu’OWEN a invité du monde chez lui. OWEN ASHWORTH, aka CASIOTONE FOR THE PAINFULLY ALONE on a le sentiment d’avoir accès, avec ces chansons, à la chambre d’Owen, à cet intérieur si révélateur, qui donnait à l’ensemble une singularité troublante. On tenait là un bon exemple de "musique réalité".

OWEN ASHWORTH est l’un des meilleurs songwriters dans la musique indépendante aujourd'hui, et ses études intimes de caractère obtiennent finalement la production qu'elles méritent. Au lieu de limiter les arrangements avec des appareils électroniques à piles et aux contributions occasionnelles des amis, OWEN ASHWORTH a développé son projet d'enregistrement de chambre vers un petit orchestre de pianos, orgues, cordes, flûtes, guitares et pédales, tambours, drums-machines, et synthétiseurs. En dépit des sauts stylistiques entre l'Euro-synth-pop (“Young Shields” – le premier single), la ballade classic-rock (“Bobby Maone moves home"), la techno teintée de country ("Nashville Parthenon"), la pop 60’s bubblegum distordue ("Holly Bobby”) et le jazz de piano bar ("Don’t they have payphones where you were last night, Etiquette est l’album de Casiotone for the painfully Alone le plus fort et le plus cohésif jusqu'ici.

1ère Partie concert semi – acoustique de THE DEAD SCIENCE et LISPECTOR