Le destin : voilà un thème qui n'a jamais cessé d'inspirer les compositeurs ! Ainsi Beethoven fait-il entendre " le destin qui frappe à la porte " au début de sa Cinquième Symphonie.
Composée en 1805, l'oeuvre surprit par sa difficulté d'exécution et son introduction où le soliste se retrouve à nu avant que n'intervienne l'orchestre.
Trois ans plus tard, Beethoven créait sa Fantaisie chorale, à mi-chemin du concerto pour piano et de l'oratorio, qui s'achève sur ces vers : " Lorsque s'unissent l'amour et la force, la faveur des dieux récompense l'homme ". On y entend, déjà, ce qui deviendra le célèbre Hymne à la joie.
Entre ces deux oeuvres interprétées par Cédric Tiberghien, dont le jeu allie simplicité et souveraine autorité, deux pages chorales prolongent l'évocation romantique de la destinée de l'homme : les Chants du destin de Brahms et le Psaume 92 que Schubert a composé au soir de sa vie.
Programme :
Ludwig van Beethoven
Johannes Brahms
Franz Schubert / Angela Da Ponte.
Chants du destin, les avis spectateurs
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(1 avis)
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@1484215 Vu avec Billet Réduc'
6/10
Un bon concertPour des amateurs souhaitant (re)découvrir ces belles oeuvres de Beethoven / Brahms / Schubert. Par contre : - public non averti (demande de bis après le premier morceau !) - pianiste qui a joué environ 20 grosses faussses notes durant tout le concert - violontiste qui a éternué bruyamment (et arrêté de jouer) en plein concert ! (hallucinant) - groupe de jeunes sympathiques mais légèrement bruyants en haut de salle. (mais je préfère les savoir dans une salle de concert qu'à poireauté dans la rue) - chef d'orchestre aux lunettes rouges & boutons de chemise rouges. Où est passée la sobriété des concerts symphoniques ? Et l'humilité requise par rapport aux grands chefs d'orchestres et au compositeur ?
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Publié le 15 mars 2014
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