Crie-moi... ophélie, virginie, diana! cette femme est folle, cette femme c'est une guerrière

Chanté et danse par une Ophélie, Virginie, Kaylani... "Au bord de la rivière... Je riais, j'avais les pierres dans mes poches ". Serait-ce une Ophélie contemporaine... ? Ou plutôt une Virginie, celle laquelle les pierres ont amené au fond de l'eau...? Ada, Wanda ou Kaylani...?

Toutes d'elles se sont noyées. Dans ses rêves...? Dans ses émotions...? Dans les vagues, avec lesquelles elles jouaient...? Leurs cheveux se déploient et éparpillent sous l'eau, mais les mains et les bras frétillent et battent la surface. ...Avant, toute habillée en blanc, aujourd'hui elle est toute en rouge déchiré. Elle se met à crier avec facilité étonnante. Elle vit dans la rue et elle regarde les passants avec ses yeux sauvages. Si vous la demandez sur l'amour - elle va vous répondre que l'amour, c'est un luxe. Est-ce que c'est possible, aimer - si on exerce la bataille pour la vie...? Elle va vous dire, qu'elle est une grande voyageuse. Vagabonde, Ophélie-LaFolie, une femme qui griffe l'air et vole sur les quatre vents. Si vous lui dites sur l'amour... Elle se met à danser, révoltée et rêveuse. Si elle frétille de ses bras... c'est un peu par la cause contraire que Ophélie de Shakespeare. Voilà, une histoire d'une femme révoltée et suicidaire, Des femmes suicidaires, c'est aussi l'histoire de pouvoir devenir folle si les conditions nous le font – possibilité d'être poussé dans les bras de la folie, c'est l'histoire de la détermination....

Pourquoi toutes les Ophélies dans l'eau ont l'air si silencieux et calme...?" - on se demande parce que c'est une absurdité, avoir l'air comme ça et l'orage dans l'âme. Ophélie...? Elle sait très bien hurler et elle s'extasie dans son hurlement. Seulement ces moments-là heureuse. Dans toutes cas elle finit par courir dans les fleurs et se noyer dans toutes les couleurs de ce monde. Ophélie contemporaine - elle se bat pour exister. Elle est solitaire, seulement avec deux L comme les compagnons. Spectacle est présenté dans le cadre du Festival du soutien au Centre Autonome Solidaire&Artistique CASA