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Deuxième escale

1 h 30 min
Théâtre Saint Quentin en Yvelines Scène Nationale
Concert
Deuxième escale
1 h 30 min
Théâtre Saint Quentin en Yvelines Scène Nationale
Concert

Concert symphonique précédé d'un "Lever de rideau".

Lever de rideau
Direction Bernard Le Monnier
Jeunes musiciens du Conservatoire à rayonnement régional de Versailles : 6 violons, 2 altos, 2 violoncelles, 1 contrebasse Charles Chaynes
Onze visages ou l'antifugue

Concert symphonique
Direction Enrique Mazzola
Violoncelle Emmanuelle Bertrand
Ensemble vocal de Saint-Quentin-en-Yvelines
Choeur d'enfants du Conservatoire à rayonnement régional de Versailles
Orchestre National d'Île de France

Alberto Colla
Tempus nativitatis (Création)

Ivan Fedele
Concerto pour violoncelle et orchestre

Matteo Franceschini
Exercices de style pour choeur et orchestre (Création)

Luciano Berio
Rendering, d'après une esquisse de Franz Schubert pour une dixième symphonie

Concert présenté par Jean-Pierre Derrien avec Ivan Fedele

Bien qu'ils sachent aussi se mêler dans le drame liturgique, le théâtre et le sacré furent souvent considérés comme des pôles opposés entre lesquels la musique se devait de choisir. Inspirée par quelques procédés médiévaux d'écriture, Tropario ambrosiano d'Alberto Colla s'intéresse à l'évolution de la liturgie ambrosienne, révélant comment la monodie fut parfois attirée par le drame ou le profane, tandis que le Concerto pour violoncelle et orchestre d'Ivan Fedele emprunte certains de ses effets au théâtre, notamment dans l'épilogue lorsque le soliste rencontre son double en la personne du premier violoncelle de l'orchestre. L'orchestre échappe toutefois à la tradition du dialogue et des questions/réponses pour devenir un espace de résonance, réagissant aux invitations de l'instrument principal.
La musique italienne ne saurait alors écrire son autobiographie dans l'espace clos de sa péninsule.
Les Exercices de style de Matteo Franceschini relisent le chef-d'oeuvre français de Raymond Queneau, racontant quatre-vingt-dix-neuf fois la même histoire de quatre-vingt dix- neuf façons différentes.
Les compositeurs nés au XXe siècle, malgré certains désirs de table rase dans l'Après-guerre, ne sauraient fermer les yeux sur le riche passé musical. Recourant à la citation comme à la transcription, Luciano Berio fait ainsi de la récupération une transfiguration plutôt qu'une modernisation, métamorphose troublante lorsque, abordant le populaire dans les Folk songs, le résultat semble tout aussi premier que les modèles. Le musicien en vient logiquement à s'intéresser à un lot d'esquisses de Schubert, authentifiées en 1978 et dont certaines annoncent une dixième symphonie. Désirant les restaurer et nullement les achever ou les reconstituer, Berio voulut " raviver les couleurs originales sans, toutefois, essayer de déguiser les outrages du temps, ce qui, inévitablement, laisse souvent certains endroits dénudés au milieu des oeuvres d'art ".
Lire la suite Pour tout public Langue : français

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