
Isabelle Diverchy et Roger Eon proposent un programme consacré à la musique anglaise et plus particulièrement à John Dowland et Benjamin Britten.
Traversant le XXe siècle sans se soucier des modes et des courants ni défendre une communauté plutôt qu'une autre, Benjamin Britten a réussi le tour de force de parler le langage du coeur tout en élevant son discours grâce aux forces de l'esprit et de l'intelligence. En opposant la culture à la barbarie, l'élégance à l'épaisseur et le céleste au terrestre, sa grandeur de musicien vient de l'unicité de son oeuvre et de la qualité exceptionnelle de son imaginaire comme de ses sources d'inspiration.
Les Songs from the Chinese opus 58 sont marqués par la prise de conscience de la fugacité du temps et l'impermanence de toute chose.
Les chants populaires ont exercé sur Britten une fascination jamais démentie. Ce programme propose le sixième volume, England, écrit pour le ténor Peter Pears et le guitariste Julian Bream en 1956. Outre une série de ballades, le recueil recèle une déclaration amoureuse d'une infinie tendresse et un opéra miniature dans lequel le drame de l'accident mortel permet à Britten de traiter une fois encore la question de la culpabilité, l'innocence et la rédemption.
Le Nocturnal after John Dowland opus 70 pour guitare seule s'inscrit lui aussi dans la veine nocturne. Inspiré par le chant Come, heavy sleep de 1597, Britten pensait que Dowland avait peut-être consciemment pressenti l'importance des rêves. Préparant l'exposé final du morceau ancien, la pièce est une suite de variations brèves traversées d'éclairs et d'agitation fébrile. La distorsion du matériau musical culmine dans l'immense et magnifique passacaille après laquelle toutes les inquiétudes font place à la paix de la mélodie de Dowland, d'un profond lyrisme rêveur. La pièce est un sommet du répertoire pour guitare.
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Pour tout public
Langue : Français
Les Songs from the Chinese opus 58 sont marqués par la prise de conscience de la fugacité du temps et l'impermanence de toute chose.
Les chants populaires ont exercé sur Britten une fascination jamais démentie. Ce programme propose le sixième volume, England, écrit pour le ténor Peter Pears et le guitariste Julian Bream en 1956. Outre une série de ballades, le recueil recèle une déclaration amoureuse d'une infinie tendresse et un opéra miniature dans lequel le drame de l'accident mortel permet à Britten de traiter une fois encore la question de la culpabilité, l'innocence et la rédemption.
Le Nocturnal after John Dowland opus 70 pour guitare seule s'inscrit lui aussi dans la veine nocturne. Inspiré par le chant Come, heavy sleep de 1597, Britten pensait que Dowland avait peut-être consciemment pressenti l'importance des rêves. Préparant l'exposé final du morceau ancien, la pièce est une suite de variations brèves traversées d'éclairs et d'agitation fébrile. La distorsion du matériau musical culmine dans l'immense et magnifique passacaille après laquelle toutes les inquiétudes font place à la paix de la mélodie de Dowland, d'un profond lyrisme rêveur. La pièce est un sommet du répertoire pour guitare.
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