En attendant Gaudon

Belle performance de la comédienne

Un 'monologue à plusieurs' brillant et virtuose, questionnant l'essence des arts scéniques quant aux conditions de son exercice (délimitations de l'espace et du temps, accessoires, ...), aux figures de style, aux relations entre acteurs et personnages, ou avec le public. On est admiratif de la performance de Célia Clayre, caméléon passant instantanément d'un personnage à un autre, et on essaye de mettre un nom sur les nombreux extraits de pièces classiques et contemporaines dont est truffé le texte. Un 'discours de la méthode' qui ne peut laisser indifférent les amateurs de théâtre, art d'incarner le verbe.

Un texte intelligent qui questionne le statut du comédien, du (des) personnage(s), du public et de l'espace-temps, porté par une jeune femme pleine de charme et de dynamisme.

On rit, beaucoup, mais le texte est intelligent. Ou alors l'inverse : on se délecte du texte mais on ne peut s'empêcher de rire. Une seule comédienne et pourtant il y a 10 femmes sur scène. On les suit dans leur quête, on trébuche avec elles et on sait qu'elles finiront par trouver ce que cherche toute pièce de théâtre : l'adhésion du public. Vu le vendredi 10 mai 2013.

que ces beautés ne soient pas toutes présentes sur scène !

Tantôt pièce de théâtre, one-woman show et cours de littérature : une pièce dont on ressort enthousiaste et galvanisé.

Un travail de duo exceptionnel entre l'auteur et l'actrice ; à voir, un grand moment de plaisir, une actrice qui se donne à fond avec beaucoup de talent.

Sans oublier le rapprochement avec la pièce de Samuel Beckett, Nous sommes saisis par une recette savoureuse d'interrogations, de silences, de citations, de délivrances, de réactions, de transes... Nous sommes un personnage sur scène... Et la comédienne Célia Clayre "sont" des femmes occupant l'espace, le temps, le silence, la danse... Une vraie partition d'un compositeur questionné à multiples facettes que nous livre un metteur en scène de grands talents Benjamin Dang. C'est à voir , et à revoir, et encore plus... Une performance tant dans le texte, dans la comédie, et ce jeu de complicité que nous propose Célia Clayre. Sa capacité de captiver le temps, le silence, l'espace et le public est une émotion intense qu'il faut vivre plus souvent. Une mise en scène adaptée au Théâtre du Nord ouest, qui nous met au coeur de la pièce. C'est un format 7.1 home cinéma!!! nous transportant grâce aux lumières aux sept coins de la salle... Bravo à vous tous... Un grand moment de plaisir. Jérôme le 5 mai 2013

Une jeune femme seule en scène nous joue une chronique de schizophrène peu ordinaire, interprétant avec humour (un brin déjanté) les différentes facettes de sa personnalité et de ses rôles passés. Un pur moment de plaisir, la plume de l'auteur est fine et le texte est divinement porté par cette comédienne aux multiples talents, au jeu irréprochable et à la désarmante espièglerie. Les répliques s'enchainent, se déchainent, et nous plongent, non sans humour et plaisir, dans l'univers de ce personnage. C'était le soir de la première, je pense revenir la voir avant la fin. De plus, je note le nom de cette comédienne (à la chevelure magnifique !), je suivrai ses prochaines sorties.

On rit, on s'interroge et, au final, on ressent de la tendresse pour cette ensemble de personnage partageant un même corps. Pas besoin de comprendre les références littéraires, nombreuses et pertinente, il suffit de se laisser porter par le rythme du texte et l'énergie de la comédienne qui livre un vrai maathon d'une 1h30 sans interruption et sans fausse note.