
Pour la 1ère fois en France, la galerie christian berst présente une exposition monographique de l'artiste américain James Edward Deeds (1908-1987).
Derrière l'oeuvre de James Edward Deeds, né en 1908 à Springfield (Missouri), se cache l'histoire tragique d'un jeune Américain interné de force, à l'âge de 17 ans, dans un asile psychiatrique. Il y passera toute sa vie, subissant jusqu'à deux fois par semaine des traitements aux électrochocs, sans anesthésie.
Une existence ravagée dont nous ne saurions rien si Deeds n'avait pas livré son témoignage en dessinant sur des feuilles préimprimées de l'hôpital. Et si, dans les années 70, un adolescent n'avait pas sauvé d'une poubelle ce volume à la reliure de cuir défraîchie. Il faudra attendre 40 ans pour que son contenu soit exposé à New York et fasse l'objet d'un catalogue raisonné.
Ces 140 planches recto verso, encore anonymes, eurent immédiatement un grand retentissement, dont le New York Times et Art in America se firent l'écho. Car celui qu'on connaissait alors par son nom de code : Electric Pencil - ainsi baptisé en raison de l'apparition, sur plusieurs dessins, de la mention "Ectlectric (sic) Pencil" - était alors entouré d'un épais mystère, que l'engouement du monde de l'art allait finir par lever. Découvrant finalement que la graphie d'Ectlectric n'était pas une erreur d'orthographe, mais un indice sur le contexte particulier dans lequel les oeuvres avaient vu le jour : ECT étant l'acronyme d'Electroconvulsive Therapy.
Contrastant avec la délicatesse et la précision du trait, ce tableau de famille halluciné surgi du papier, ces yeux exorbités qui nous interrogent, composent la vibrante complainte d'un homme brisé, mais sauvé par sa création. Car, comme l'écrit Philippe Piguet, "l'art de Deeds relève d'un moment commun à toute humanité : celui de dire sa présence au monde".
A Savoir
Exposition ouverte du mardi au samedi de 14h à 19h.
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Pour tout public
Langue : Français
Une existence ravagée dont nous ne saurions rien si Deeds n'avait pas livré son témoignage en dessinant sur des feuilles préimprimées de l'hôpital. Et si, dans les années 70, un adolescent n'avait pas sauvé d'une poubelle ce volume à la reliure de cuir défraîchie. Il faudra attendre 40 ans pour que son contenu soit exposé à New York et fasse l'objet d'un catalogue raisonné.
Ces 140 planches recto verso, encore anonymes, eurent immédiatement un grand retentissement, dont le New York Times et Art in America se firent l'écho. Car celui qu'on connaissait alors par son nom de code : Electric Pencil - ainsi baptisé en raison de l'apparition, sur plusieurs dessins, de la mention "Ectlectric (sic) Pencil" - était alors entouré d'un épais mystère, que l'engouement du monde de l'art allait finir par lever. Découvrant finalement que la graphie d'Ectlectric n'était pas une erreur d'orthographe, mais un indice sur le contexte particulier dans lequel les oeuvres avaient vu le jour : ECT étant l'acronyme d'Electroconvulsive Therapy.
Contrastant avec la délicatesse et la précision du trait, ce tableau de famille halluciné surgi du papier, ces yeux exorbités qui nous interrogent, composent la vibrante complainte d'un homme brisé, mais sauvé par sa création. Car, comme l'écrit Philippe Piguet, "l'art de Deeds relève d'un moment commun à toute humanité : celui de dire sa présence au monde".
A Savoir
Exposition ouverte du mardi au samedi de 14h à 19h.
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
James Edward Deeds
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Le lieu
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Aucune date prévue pour le moment
À propos de James Edward Deeds | The electric pencil
L’événement James Edward Deeds | The electric pencil de type Musées / Expos, organisé ici : Galerie Christian Berst -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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