Avis et critiques : Je te pardonne (Harvey Weinstein)

Un bon moment de plaisir avec ce quatuor pertinent d'érudition. Une relecture sarcastique de nos fondamentaux. Rétrospective d'un machisme et d'un féminisme qui se cherchent. Passant d'Eve au mouvement "me too" sans oublier la mythologie et les contes d'enfant.

Soigner les plaies par l'humour? Pari tenu. Avec Pierre Notte et sa petite troupe, on fréquente de très près l'infréquentable Weinstein. Les femmes prennent leur revanche sur les Harvey, les DSK et autres Matzneff, bref tous ces "mâles pénétrants" qui sont convoqués sur scène pour répondre (?) de leurs actes devant les avatars de Gisèle Halimi, de Naffissatou Diallo, et de bien d'autres... Le propos est parfois décousu mais le rythme de la mise en scène est une parfaite réussite : il est impossible de s'ennuyer. Enfin, et surtout, les arrangements musicaux, les textes des chansons, le talent du pianiste Clément Walker-Viry hissent l'ensemble au meilleur dans le genre du spectacle de cabaret. A recommander.

Cette pièce sur le harcèlement sur toutes ces formes des femmes nous propose un vrai spectacle. On y retrouve une bonne mise en scène avec des comédiens de qualité. L'ensemble est une bon moment malgré le partie pris un peu trop pour moi manichéen.

Un spectacle cabaret délicieusement impertinent ! Joyeusement foutraque et merveilleusement bien écrit et chanté ! On reconnaît avec plaisir l'esprit de Pierre Notte ! Courez-y !

Un très bon spectacle avec du chant, de la danse, de la réflexion et du divertissement.Le temps passe très rapidement et on reste captivé du début jusqu'à la fin

Spectacle extraordinaire ! Texte intense, fort, drôle. Foncez y c'est jusqu'à Fin Juin et c'est bien rempli !

Mise en scène rythmée et talentueuse en revanche le contenu est plus que décevant avec son côté fourre tout militant pleins de raccourcis et d'amalgames. La provocation pleine de vulgarité pour faire réagir OK mais le faire à la manière d'Éric Zemmour ... Non. On sait tous que le coupable unique (l'homme viril comme dénoncé tout long du spectacle) n'est qu'une utopie bien trop simpliste et clivante (quid de l'économie, la religion, la culture).