
À travers le regard de deux femmes, l'autrice interroge les me´canismes de l'immobilisme, du changement.
Été 1961.
Chloé´ et Clarisse vivent dans le même quartier à la porte du centre-ville.
Chloé se prostitue pour boucler ses fins de mois et ce jour-là, son client s'avère être un inspecteur de police a` la recherche de son père.
Clarisse, elle, rythme sa journée en naviguant entre son emploi du matin et celui du soir. Pendant ce temps, leurs filles Mary et Dani, explorent la ville jusqu'à assister a` d'inévitables violences, des soulèvements qui remontent jusqu'à` leur quartier dans un implacable tempo.
Note d'intention :
" En 2017, je tombe sur un cliche´ pris par le photographe ame´ricain Garry Winogrand. Hante´e par cette image, je plonge dans sa se´rie de photographies prises durant les anne´es 60. Un texte gonflait dans mon ventre nourrit par l'e´nergie, le mouvement, l'improvisation impose´e par ces photos. C'est Juillet 1961.
Mais pourquoi 1961? Pourquoi pas 1963, 1964, 1968 ? Ces anne´es frappantes, saillantes, socialement aux Etats-Unis. Je choisis 1961 parce que c'est une anne´e qui semble plane, une anne´e moins visibilise´e. Le but est que l'e´poque ne prenne pas le dessus sur le texte, mais qu'on reste en conscience du contexte de la Grande Histoire dans le lieu que j'ai choisi : Chicago.
Cette ville est un personnage de Juillet 1961. Elle cristallise les tensions sociales et ethniques, puisque c'est de cela qu'il s'agit, de même que les ambitions de consommation, de liberté´, de rencontres par le jazz.
À travers le regard de deux femmes, je veux interroger les mécanismes de l'immobilisme et du changement. Elles vivent sur le même territoire mais dans deux réalités parallèles. Ecrasées par leurs besoins de travailler, elles déambulent dans la ville jusqu'à` en devenir l'objet. Leurs enfants les confrontent a` la réalité´ de leur condition sociale. Une génération qui dit non a` la violence, et qui pour ce faire l'embrasse peut-être, cette violence. Jusqu'ou` serait-on prêt a` aller pour s'émanciper de sa condition sociale ? De sa dite "assignation"? Le jazz sera au coeur du projet grâce à mes partenaires le pianiste Roberto Negro et le batteur Sylvain Darrifourcq. Sur le plateau, Ecriture et Musique ne feront plus qu'un. L'axe musical sera travaille´ a` partir du texte sans en appuyer la narration. Modeler ensemble la prose et le son pour aboutir a` une forme adaptable des grands théâtres au petit club, ou` l'on ne saurait plus dire si on assiste a` un concert ou a` une pièce de théâtre. En 2021, soixante ans se seront écoulés depuis 1961, une nouvelle génération se confronte a` l'héritage historique de leurs parents. Ce spectacle pourrait être accompagne´ de témoignages, conférences et expositions. " – Françoise Dô
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Pour tout public
Langue : Français
Clarisse, elle, rythme sa journée en naviguant entre son emploi du matin et celui du soir. Pendant ce temps, leurs filles Mary et Dani, explorent la ville jusqu'à assister a` d'inévitables violences, des soulèvements qui remontent jusqu'à` leur quartier dans un implacable tempo.
Note d'intention :
" En 2017, je tombe sur un cliche´ pris par le photographe ame´ricain Garry Winogrand. Hante´e par cette image, je plonge dans sa se´rie de photographies prises durant les anne´es 60. Un texte gonflait dans mon ventre nourrit par l'e´nergie, le mouvement, l'improvisation impose´e par ces photos. C'est Juillet 1961.
Mais pourquoi 1961? Pourquoi pas 1963, 1964, 1968 ? Ces anne´es frappantes, saillantes, socialement aux Etats-Unis. Je choisis 1961 parce que c'est une anne´e qui semble plane, une anne´e moins visibilise´e. Le but est que l'e´poque ne prenne pas le dessus sur le texte, mais qu'on reste en conscience du contexte de la Grande Histoire dans le lieu que j'ai choisi : Chicago.
Cette ville est un personnage de Juillet 1961. Elle cristallise les tensions sociales et ethniques, puisque c'est de cela qu'il s'agit, de même que les ambitions de consommation, de liberté´, de rencontres par le jazz.
À travers le regard de deux femmes, je veux interroger les mécanismes de l'immobilisme et du changement. Elles vivent sur le même territoire mais dans deux réalités parallèles. Ecrasées par leurs besoins de travailler, elles déambulent dans la ville jusqu'à` en devenir l'objet. Leurs enfants les confrontent a` la réalité´ de leur condition sociale. Une génération qui dit non a` la violence, et qui pour ce faire l'embrasse peut-être, cette violence. Jusqu'ou` serait-on prêt a` aller pour s'émanciper de sa condition sociale ? De sa dite "assignation"? Le jazz sera au coeur du projet grâce à mes partenaires le pianiste Roberto Negro et le batteur Sylvain Darrifourcq. Sur le plateau, Ecriture et Musique ne feront plus qu'un. L'axe musical sera travaille´ a` partir du texte sans en appuyer la narration. Modeler ensemble la prose et le son pour aboutir a` une forme adaptable des grands théâtres au petit club, ou` l'on ne saurait plus dire si on assiste a` un concert ou a` une pièce de théâtre. En 2021, soixante ans se seront écoulés depuis 1961, une nouvelle génération se confronte a` l'héritage historique de leurs parents. Ce spectacle pourrait être accompagne´ de témoignages, conférences et expositions. " – Françoise Dô
Événement proposé par Cat 1 : L-D-21-119 Cat 2 : L-D-21-120 Cat 3 : L-D-21-121
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Françoise Dô
Artiste(s) :
Rosalie Comby, Wanjiru Kamuyu ou Françoise Dô (en alternance), Christopher Mack ou Kenneth Starcevic (en alternance), Sylvain Darrifourcq, Roberto Negro
Mise en scène :
Françoise Dô
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À propos de Juillet 1961
L’événement Juillet 1961 de type Théâtre contemporain, organisé ici : Théâtre Ouvert -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
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