L'île d'or

Théâtre fantastique, jouissif et rabelaisien

Une belle pièce et magnifique lieu

Spectacle fleuve d'Ariane Mnouchkine, la mise en scène est d'une grande beauté. La performance est remarquable (musique, lumières, personnages). Les sujets abordés sont modernes. Une très belle soirée.

Aller au théâtre du Soleil est toujours une fête. Même si il n'ya pas de fil conducteur dans cette pièce "L'île d'or", on suit et on compose comme un puzzle ce condensé d'un monde diversifié et controversé où les émotions, le rire, et l'admiration se mêlent. Le jeu d'acteurs est surprenant, le décor ainsi que les costumes presque magiques. Je pourrais dire que dans cette pièce, aux sujets divers, chacun pourrait trouver une parcelle de son monde....

merci arianne, on reve, on rit, on ne comprend pas toujours tout mais la poésie se mérite et nous berce,;

Un spectacle éblouissant de bout en bout, une scénographie magique, des lumières superbes...poétique, politique, très drôle aussi ... on ne voit pas le temps passer. À voir absolument et même avec toute la famille !!

Merci

Pièce longue, très longue !, qui n'a ni queue ni tête. Sont évoqués pêle-mêle : le COVID, la dictature chinoise, le conflit israélo-palestinien, la déforestation au Brésil, la fin de vie, les violences conjugales, la fuite du Japon de Carlos Ghosn...sans que l'on ne comprenne vraiment pourquoi on passe d'un sujet à un autre. Le propos est moralisateur et manichéen. Les quelques touches d'humour ne permettent malheureusement pas de faire passer la pilule. Je mets tout de même la note de 2 pour saluer la mise en scène qui est audacieuse bien que trop répétitive (on passe 1 heure sur 3 à voir bouger des chariots à roulettes).

(spectacle vu à la cartoucherie en mai 2022) C'est bien joué, bien mis en scène, on rit assez souvent MAIS... Je ne comprends toujours pas vraiment quelle était l'intention d'Ariane Mnouchkine et de l'auteur dans la conception de ce spectacle. Dans ce cas, pourquoi y ajouter autant de thèmes sans rapport : les ehpad, le covid, Bolsonaro, la répression en Chine, le conflit israélo-palestinien ? (et j'en oublie sans doute). Alors, je me suis dit qu'il ne s'agissait pas d'une pièce narrant un festival de de théâtre au Japon mais d'un festival de théâtre déguisé en pièce, bref, d'abord et avant tout de rendre hommage au théâtre. Dans cette hypothèse, pourquoi alors dépeindre les comédiens comme des ratés et des maladroits qui sont incapables de s'entendre et se disputent sans arrêt ? Peut-être cette "pièce" est-elle le fruit d'une volonté de montrer tout ce que Mnouchkine, sa troupe et les troupes invitées savent faire. On accumule et on répète nombre de démonstrations de l'art théâtral. Oh la belle bleue (les échasses), oh la belle jaune (le tissu blanc qui fait des vagues sur la scène), oh la belle rouge (une heure sur trois à voir des chariots à roulettes changer les décors sur scène), puis de nouveau des vagues (on a changé la couleur du tissu), puis de nouveau des échasses (avec des cigognes) puis de nouveau ceci et encore cela... Le tout finit par être lassant et un peu indigeste, comme le travail d'un cuisinier voulant nous montrer qu'il fait le meilleur rosbif, la meilleure tarte tatin, la meilleure mayonnaise, la meilleure choucroute, le tout mêlé dans le plus beau des plats uniques. Je me suis senti bien seul à la fin du spectacle entouré par les bravos des aficionados mais, sans que je ne le trouve tout-à-fait mauvais, ce spectacle décousu et incohérent m'a semblé long et sans intérêt. Vous y passez presque la journée sans avoir compris dans quel but.

Une orchestration de scène qui a de l'élan mais qui se répète et ne trouve aucun appui sur les dialogues, les personnages et la trame mince comme du papier de riz.La manipulation et l'amalgame très douteux des cultures asiatiques met mal à l'aise et rendent les leçons de morale assénées de façon continue et désordonnée peu légitimes.