Avis et critiques : La chair est triste hélas

Génial!! À voir absolument

Qui remet les pendules à l’heure. Nécessaire mais aussi drôle. Maîtrisée par une comédienne fantastique

Excellentissime Anna Mougladis. Criant de vérité. Une mise en scène sobre et sophistiquée à la fois. Et bien sûr un texte fort , bravo Ovidie A voir absolument 🌟🌟

Si je peux me permettre deux punch lines que j aurais voulu entendre… Les injonctions moderne ou la coloration du sillon interfessier (éclaircissement) 🤣 Ou des choses modernes plus grave comme la prostitution de nos enfants a L ASE dénoncer en avril dernier.. 😭 Si les hommes n avaient pas ce type de demandes ça n existerait tous simplement pas !! Merci pour ce répertoire de désagréments je fais encore partie des femmes qui croient aux exceptions malgré tous.. 🤞 Merci pour cette pièce révoltée !! Sincèrement Virginie.

La pièce 'La chair est triste hélas', inspirée du livre du même nom d'Ovidie, aborde des thèmes féministes avec pertinence. Bien que je ne partage pas toutes les opinions d'Ovidie, j'ai aimé l'interprétation d' Anna Mouglalis sur scène offrant aux spectateurs un monologue puissant et pertinent. Ovidie critique un système conçu pour les hommes et les hétérosexuels, où la femme est souvent réduite à un objet de consommation pour la sexualité masculine. En fin de compte, cette œuvre m'a semblé forte, même si elle présente certaines imperfections.

Courrez-y ! Jy suis allée avec ma fille de 24 ans et ma mère de 80 ans, cette pièce est extraordinaire et nous a permis d'aborder des sujets délicats. Merci et un énorme bravo a l'actrice et l'autrice. Vous êtes des femmes formidables!

Une excellente interprétation du texte d'Ovidie. La salle était remplie même dans les étages. C'était dur par moment, le texte est cru mais ce n'est que la réalité de beaucoup de femmes hélas. J'ai ressenti beaucoup d'émotions en écoutant ce texte, je pense qu'on devrait vraiment se soutenir entre femmes. Vive la sororité. J'y serai bien retournée avec ma fille si elle avait eu quelques années de plus mais je lui achèterai le livre.

Le texte d’Ovidie, déjà riche de sens, trouve une résonance nouvelle grâce à l'interprétation juste et bouleversante d'Anna Mouglalis. La mise en scène, sobre mais d’une efficacité redoutable, rythme le récit et en souligne chaque intensité. Un grand bravo !

Adapté du texte d’Ovidie, La chair est triste hélas est bien plus qu’un seule-en-scène : c’est une plongée percutante dans les injonctions qui pèsent sur la sexualité féminine. La plume de l’autrice, incisive et pleine d’humour, frappe autant qu’elle fait réfléchir. Sur scène, Anna Mouglalis impressionne. Sa voix grave, son aura et sa présence donnent une intensité rare à chaque mot. Elle ne joue pas seulement le texte : elle l’incarne, elle le fait vibrer. La mise en scène, volontairement sobre, met en lumière l’essentiel — le propos et la performance — sans détour inutile. Un spectacle qui bouscule, interroge et marque durablement. Exactement ce qu’on attend d’une sortie au théâtre.

Après la lecture du livre, la déception est à la hauteur des attentes. La mise en scène rappelle davantage un projet de lycée qu'une véritable création théâtrale : entre vidéoprojecteur défectueux et jeu d'acteur sans incarnation, l'ensemble manque singulièrement de chair et de souffle. C'est d'autant plus regrettable que le texte, d'une force contenue et d'une justesse rare — presque une conversation entre amies dans un salon —, aurait mérité un traitement à sa mesure. Au lieu de cela, la pièce échoue à émouvoir, prisonnière d'une posture politique univoque, se voulant subversive mais s'enfermant dans un discours appauvri, ignorant les multiples rapports de domination qu'elle prétend pourtant questionner.