
Ce conte musical parle de la mort et de la trahison mais aussi de l'amour et de l'enfance... Il faut se laisser emporter par les instruments
Un père pauvre et démuni cherche un parrain pour son treizième enfant. La Mort lui semble la plus juste des créatures, parce qu'elle traite tout le monde de la même manière. Les années passent, le jeune enfant est devenu un brillant médecin, et la Mort l'aide, en paraissant – invisible à tous sauf à lui – au chevet des malades. Si elle se trouve au pied du lit c'est la guérison. Si elle se place à la tête, c'est la fin. Le jeune homme essaiera-t-il, par amour ou par orgueil, de tromper sa marraine ?
Les personnages de ce récit fabuleux : la sombre clarinette de la funeste marraine, la trompette étranglée du vieux roi malade, le doux carillon de la belle princesse mélancolique et le violon déchirant du jeune homme éperdu au milieu des chandelles...
"La mort marraine fait apparaître l'échec inhérent à la volonté de changer ce qui ne peut l'être. Malgré son énergie, son amour et sa connivence avec la mort, le jeune homme ne peut échapper au destin de tous les hommes. En ce sens La mort marraine est plutôt un conte de l'adolescence – ou de l'enfance déjà "raisonnée" - car il y est question de la place réelle à occuper dans le monde des adultes. Sombre malgré des moments exultants ou comiques, la musique que j'ai conçue pour La mort marraine retrouve cependant le procédé instrument - personnage : le Jeune Homme est incarné par le violon, la Mort par la clarinette, le Roi par la trompette...
Mais il s'agit là simplement de pistes qui conduisent au tragique inéluctable de l'existence : "On ne peut garder quelque chose et le manger" disait Winnicott. Ramuz, dans L'histoire du Soldat préférait écrire : "on ne peut être qui on est et qui on était". Par orgueil puis par amour, notre héros a trompé deux fois le destin. La musique devient un nocturne pendant lequel toutes les bougies s'éteignent jusqu'à la surprise finale..."
Raoul Lay
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Pour tout public,
Langue : Français
Les personnages de ce récit fabuleux : la sombre clarinette de la funeste marraine, la trompette étranglée du vieux roi malade, le doux carillon de la belle princesse mélancolique et le violon déchirant du jeune homme éperdu au milieu des chandelles...
"La mort marraine fait apparaître l'échec inhérent à la volonté de changer ce qui ne peut l'être. Malgré son énergie, son amour et sa connivence avec la mort, le jeune homme ne peut échapper au destin de tous les hommes. En ce sens La mort marraine est plutôt un conte de l'adolescence – ou de l'enfance déjà "raisonnée" - car il y est question de la place réelle à occuper dans le monde des adultes. Sombre malgré des moments exultants ou comiques, la musique que j'ai conçue pour La mort marraine retrouve cependant le procédé instrument - personnage : le Jeune Homme est incarné par le violon, la Mort par la clarinette, le Roi par la trompette...
Mais il s'agit là simplement de pistes qui conduisent au tragique inéluctable de l'existence : "On ne peut garder quelque chose et le manger" disait Winnicott. Ramuz, dans L'histoire du Soldat préférait écrire : "on ne peut être qui on est et qui on était". Par orgueil puis par amour, notre héros a trompé deux fois le destin. La musique devient un nocturne pendant lequel toutes les bougies s'éteignent jusqu'à la surprise finale..."
Raoul Lay
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À propos de La mort marraine
L’événement La mort marraine de type Théâtre musical, organisé ici : Théâtre Gyptis -
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