
Avis et critiques : La nuit juste avant les forêts
11 avis
8/10
A voir pour l'acteur qui a une remarquable présence, incarnant à merveille le personnage. Le texte a ses fulgurances mais également ses longueurs, certes nécessaires au propos, mais qui font qu'on s'ennuie par moments. A voir pour l'acteur et, paradoxalement, le texte déambulation.
Voir plus8/10
Un tout petit bémol, j'ai trouvé cette pièce un peu longuette...Cependant quelle présence sur scène! La façon de bouger son corps, ses regards, le comédien est habité! Prestation de qualité. Le texte est dur mais quelle beauté. Il nous bouscule avec son côté cru, vrai et brut. Quelle déambulation! A voir.
Voir plus10/10
Certes le registre n'est pas précisément léger en cette période où on nous rabâche le mot "fêtes". Justement, n'hésitez pas, optez pour le mini-Poche et cette version de la Nuit de Koltès. A voir à écouter c'est un véritable choc d'humanité. Avec les mouvements de son corps et les intonations de sa voix j'ai trouvé, pour une première rencontre, Eugène Marcuse absolument époustouflant. Nous avons été plusieurs à lui lancer aux saluts un bravo vocal en plus du battement des mains. Si j'ai un conseil à donner d'ici le 7 janvier : ne le manquez pas !!
Voir plus10/10
Quel merveilleux acteur, un texte envoûtant et féerique à la fois. Cet acteur nous entraîne dans ce texte fabuleux.A voir absolument.
Voir plus9/10
Le jeune acteur vous parle dans les yeux avec une force... Le texte et lui, waouh. J'ai adoré.
Voir plus10/10
Quel beau moment ! Grâce à 1 mise en scène très sobre et remarquable de finesse, ainsi qu'à l'interprétation habitée et bouillonnante, on entend ce texte admirablement !!!
Voir plus10/10
L'acteur est seul sur scène, la mise en scène et les jeux de lumières sont sobres. Mais tout fonctionne. Une très bonne réalisation. Pas une seconde on voit le temps passé. Quant à l'histoire, un homme perdu interpelle un passant. Après, laissez vous emporter par le texte et le jeu de l'acteur. Bravo à l'artiste et à toute l'équipe derrière lui
Voir plus9/10
Errer ainsi dans la rue la nuit se parlant à soi-même en s'adressant à un autre, recherchant sa présence pour apaiser son désarroi, trouver un peu d'amour, surmonter ses désirs et oublier la peur d'être battu... Seule une incommensurable solitude sans espérance peut y conduire un homme et l'entrainer plus loin encore jusqu'au bout de sa vie. C'est une longue et belle logorrhée vive et puissante, rythmée au son de phrases scandées, murmurées ou simplement dites, aux mots incisifs et violents, cruels et désespérés. La douleur porte le moment jusqu'à son terme comme un tragique adieu à la vie sur un chemin magnifié. Est-ce la folie d'un homme au délire discursif ? Un délirium éthylique en pleine agitation ? Un long cri de douleur ? Un dernier appel au désir d'amour ? Quelle que soit sa source, le texte nous trouve et nous transperce. Ce soliloque écrit en 1977 par Bernard-Marie Koltès tient une place importante dans son oeuvre. Il marque une césure entre ses textes antérieurs et ceux qui suivent, qu'il revendique désormais comme les plus importants. Il y écrit avec un style qui devient sa plume, fait de répétitions en forme de leitmotiv, de mélange entre la langue parlée et la langue écrite. Il y imprègne les thèmes qui lui sont chers comme la solitude, le désir, la recherche de soi, la peur de la maladie, la difficulté de demander et l'exclusion. Le jeu d'Eugène Marcuse touche au coeur, nous troublant profondément. Il nous semble voir une dissection du désespoir avec ses cris étouffés de souffrances rentrées rendant impossible tout redressement salvateur. Ce jeune comédien de 20 ans habite ce texte difficile avec une maîtrise sidérante, il est cet homme. Son corps nous parle autant que la parole. Il semble se fondre sur le plateau comme un mime jouant un fantôme sans habit (marcher sur le trottoir, raser les murs et se consumer dans son propre corps). Un travail d'interprétation impressionnant et remarquable. La mise en scène de Jean-Pierre Garnier situe ce soliloque sur un parcours brouillé. Des lumières qui surgissent et s'éloignent ; des miroirs qui jonchent le sol, se posent sur le corps du comédien ou sur les murs du plateau. Comme pour éclairer et refléter la tension palpable et parsemer le discours de suspensions inquiétantes. Un spectacle qui fait mal comme un coup de poids dans le ventre tellement il nous saisit. Un superbe et beau travail fait d'épure et d'intensité au service d'un texte majeur de Koltès. Incontournable.
Voir plus8/10
Ce monologue ou soliloque est interprété de manière très intense et nerveuse par E. Marcuse. Il interpelle dans le rôle de cet homme étranger, dans la nuit, sous la pluie. Une magnifique partition de B.-M. Koltès à découvrir au théâtre de Poche.
Voir plus10/10
Cette pièce ne se résume pas car c'est un flot de mots qui se déverse en un long monologue ininterrompu....Un garçon tente de raconter à un inconnu de passage des bribes de vie car la solitude est trop laide surtout sous cette pluie et c' est insupportable . Mais il faut vivre cet instant de scène avec le jeune acteur Eugène MARCUSE qui a tout compris de ce Koltès et nous l'offre avec émotion ,génie et expression comme doit l'être ce texte qui nous oblige à regarder un univers dont on détourne les yeux trop souvent . C'et vrai, c'est superbe....et dérangeant comme un poignant témoignage .La mise en scène contribue aussi au"frisson"des lieux .Bravo!
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