Affiche de La nuit où la fleur a fané

La nuit où la fleur a fané

Le Colombier
Théâtre
La nuit où la fleur a fané
Le Colombier
Théâtre

Texte inédit, mise en espace en avant-première.

Quelques heures avant son exécution, un condamné à mort demande à rencontrer son bourreau. De cette rencontre naît une conversation sur l'humanité, sur la mort et sur le désespoir d'un homme qui ne réussit pas à trouver sa place dans la société.

Pour le condamné, cette rencontre incarne son désir ultime de chercher la confirmation que l'arbitraire qui a pesé sur sa vie, l'a déterminé au-delà de tout ce qu'il a pu faire. Pour le bourreau, cette rencontre contrainte et exécutée avec répugnance doit le confirmer dans l'absence d'humanité du condamné et dans la nécessité d'un rôle qu'il s'attribue en tant que "rédempteur" et garde-fou ultime de l'ordre social.

Note de l'auteur :
"Dans les circonstances ultimes d'une vie, l'homme qui affronte ces circonstances n'est jamais seul. Il les aborde avec l'apport positif ou négatif de son vécu, de son éducation, de son milieu social et de l'approche plus ou moins heureuse de sa vie. De toutes façons, la complexité d'un individu fait de lui une solitude plus ou moins masquée face au monde qu'il tente désespérément de fracturer. "La nuit où la fleur a fané" illustre cette situation. Le condamné, par son intelligence, maîtrise le langage, mais demeure prisonnier des traumatismes et des souffrances qu'il a vécu et qui influencent au-delà de sa volonté, sa façon d'être et les actes qu'il commet. Quant au bourreau, la rigidité de ses positionnements est induite par son rôle d'ultime auxiliaire de justice. En effet, il ne peut pas, sauf à se transformer en assassin, agir pour une société qui ne serait pas quasi-parfaite, pour une justice idéale et sans erreur possible. Dans les deux cas, nous sommes face à une distorsion du réel. Chacun des deux personnages agit en fonction d'un équilibre sans cesse recherché et jamais atteint. Quant à moi, pour la première fois dans ma vie d'auteur, je me suis confronté à une nécessité d'écriture dont les intentions me sont apparues au fur et à mesure de ma progression dans ce travail. Plus j'avance, plus je prends conscience que la dualité que j'exprime, confronte l'humain à ce qu'il a de plus fragile et de plus tragique : sa construction et son aboutissement ultime".

La poésie, le théâtre, le roman et par extension tout ce qui fait la littérature ont toujours été l'axe de la vie d'homme de Georges de Cagliari. Toujours, son écriture s'est voulue au service des valeurs humanistes et d'un monde plus juste. A ceux qui parleront de didactisme voire de politisation abusive, il répondra que même s'il place l'Art au dessus de tout, il ne le sépare pas de ce qui doit faire la valeur de l'homme et du respect qui lui est dû.
Lire la suite Pour tout public, de 12 ans à 90 ans Langue : Français

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