
Deux textes poignants, deux héros écorchés vifs...
Il a connu l'amour d'un homme qui lui a ouvert les portes interdites d'un bonheur jusqu'ici inimaginable. Le héros du Bâillon aime à en mourir. Éric-Emmanuel Schmitt, tant par la densité de l'écriture, par l'intensité des sentiments que par la pudeur de la confession écrit ici l'un des plus beaux chants d'amour contemporain.
Dans C'était hier, écrit pour dénoncer les propos de Jean-Marie Le Pen qui parlait d'ouvrir des camps pour les "sidaïques", Bruno Dairou évoque les amours et les doutes d'un homme passionné en lutte contre des sociétés rongées par l'homophobie. Cette pièce entame sa troisième saison en Avignon.
Loin du simple pamphlet, les héros de ces courtes formes existent par un amour des êtres tel qu'acteurs et spectateurs se déclarent au final leur respect mutuel, avec un engagement autour du plus beau contrat qui puisse s'imaginer : celui de la défense des valeurs non négociables. Ne pas s'attarder dans le pathos, ne pas s'aventurer à dire l'homosexualité, ne rien omettre de ce qui constitue la force du cri, pour mieux laisser place à la musicalité du texte, dans un décor à peine suggéré, où se réfractent les lumières de la passion amoureuse.
Et cette capacité à aimer toujours leur donne la force de convaincre ceux qui "pensent comme les gens qui ne pensent pas" (Yourcenar)... Alors il nous faut sourire de tant de douceur. Et faire sourire.
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Pour tout public
Langue : Français
Dans C'était hier, écrit pour dénoncer les propos de Jean-Marie Le Pen qui parlait d'ouvrir des camps pour les "sidaïques", Bruno Dairou évoque les amours et les doutes d'un homme passionné en lutte contre des sociétés rongées par l'homophobie. Cette pièce entame sa troisième saison en Avignon.
Loin du simple pamphlet, les héros de ces courtes formes existent par un amour des êtres tel qu'acteurs et spectateurs se déclarent au final leur respect mutuel, avec un engagement autour du plus beau contrat qui puisse s'imaginer : celui de la défense des valeurs non négociables. Ne pas s'attarder dans le pathos, ne pas s'aventurer à dire l'homosexualité, ne rien omettre de ce qui constitue la force du cri, pour mieux laisser place à la musicalité du texte, dans un décor à peine suggéré, où se réfractent les lumières de la passion amoureuse.
Et cette capacité à aimer toujours leur donne la force de convaincre ceux qui "pensent comme les gens qui ne pensent pas" (Yourcenar)... Alors il nous faut sourire de tant de douceur. Et faire sourire.
La distribution du spectacle ✨
Mise en scène :
Bruno Dairou
Le bâillon suivi de C'était hier, les avis spectateurs
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La Marseillaise
Il y a 12 ans
Romain Arnaud-Kneisky impulse une jeunesse douloureuse au récit tragique d'une relation passionnelle. Auteur et acteur ont réussi leur rendez-vous du coeur et des corps." Jean-Louis Chasles

Froggy's Delight
Il y a 12 ans
Certainement l'une des révélations de cet Avignon [...] un spectacle qui délivre un électrochoc salutaire !

La Marseillaise
Bruno Dairou saupoudre sa mise en scène d'une tendresse intimiste, d'un espoir qui n'ose pas dire son nom pour libérer un espace d'oxygène dans un air vicié par les préjugés et les ignorances."
Jean-Louis Chasles
Le lieu
Le bâillon suivi de C'était hier, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
À propos de Le bâillon suivi de C'était hier
L’événement Le bâillon suivi de C'était hier de type Théâtre contemporain, organisé ici : Le Vieux Balancier -
Avignon, n'est plus disponible à la vente.
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