Le Bouillon de onze heures

Une création "cabaret" autour de textes de Max Aub et Jacques Prévert, destinée à être présentée dans toutes sortes de lieux, y compris des salles qui ne sont pas destinée au spectacle (bar, appartement, rue).
Car c'est un théâtre du quotidien qui est proposé ici : des situations banales, la vie de tous les jours, avec ses tracas, ses embarras, qui, mal supportés, pourraient conduire chacun de nous, en pleine déraison, à des gestes extrêmes.

Agrémenté de chansons puisées dans les répertoires de Léo Férré et Jean Roger Caussimon (Monsieur William), Bourvil (Le petit poisson rouge), Germaine Montéro (Sir Jack l'éventreur) ou Jean Guidoni (Chanson dans le sang)

"Crimes exemplaires" de Max Aub
"Nous étions allés chasser les canards sauvages.Je me suis mis à l'affût.
Qu'est-ce qui a bien pu me pousser à mettre en joue ce gros, rondouillard et ridicule, avec son chapeau tyrolien, sa plume et tout...?"

"Il m'avait mis un morceau de glace dans le dos. Le moins que je puisse faire était de le refroidir."

"Plutôt mourir! me dit-elle. Et dire que ce que je voulais par-dessus tout c'était lui faire plaisir."

"Comment peut-on m'accuser de l'avoir tué alors que j'avais oublié que mon pistolet était chargé? Tout le monde sait que je n'ai pas de mémoire.
Alors maintenant on va dire que c'est de ma faute? c'est un comble!"