"Je me nomme ce que je ne suis pas pour eux. Cléo, Clara ? Ils ne me nomment pas ce que je suis... Le Captif, l'enfant du placard."
                        Treize années de captivité.
Une heure pour s'en libérer !
Une heure dans l'imaginaire de cet enfant confronté au problème de genre ; fille ou garçon, il ne le sait pas lui-même, jusqu'à ce qu'il entre dans la lumière de sa propre vérité.
Séquestré par ses parents, depuis son enfance, dans un espace réduit au strict minimum, ce n'est ni la folie ni un besoin de reconnaissance qui anime Le Captif, mais bel et bien le désir d'accéder à la maturité de l'esprit. Seule voie possible pour sa libération, ainsi que celle d'un certain Cléo-Clara, suscitant le questionnement de son genre. Le processus psychologique de survie est en marche. Tout élément susceptible d'aider le captif dans sa survie est assimilé, décodé. Le moindre échange avec l'extérieur est décrypté. Lentement mais sûrement, le captif se prépare à sa sortie...
Une pièce basée sur des faits ayant existé et qui continuent malheureusement d'alimenter l'actualité...
Sa première jeunesse, il l'a passée enfermé dans un placard parce que sa mère voulait cacher cet " enfant du pêché ". D'abord dans la salle de bains de l'appartement où vivait sa mère avec son compagnon et leur fille, puis dans un réduit de 1,50 m sur 0,65 m, dont la seule source lumineuse provenait de la cuisine adjacente, à travers les interstices de la porte.
Afin d'éviter tout questionnement quant à l'absence du Captif, sa mère laissait entendre qu'il était élevé quelque part en Normandie, chez sa grand-mère. Si Le Captif recevra la visite de sa demi-soeur, Constance, qui derrière la porte, sera son unique contact humain - de rares visites qui s'achèveront inlassablement par cette perpétuelle question : " Quand tu seras grand, tu sortiras ? " -, aucun des nombreux invités des parents ne soupçonnera son existence.
Quant aux services sociaux, même lorsque Le Captif fut hospitalisé durant un mois à la suite de sa chute par la fenêtre de la salle bains, ils ne crurent pas utile d'enquêter. C'est qu'au moment où l'on incarcéra enfin la mère et le beau-père avant d'être condamnés à sept ans de prison que Le Captif ne sera plus Captif.
Cette pièce est sa dernière heure de captivité. Il ne sait pas encore si c'est un garçon ou une fille. Une heure, dans l'imaginaire d'un enfant "Captif" , avec les repères qu'une telle situation procure à un enfant au contact de personnes très peu fréquentables...
Un imaginaire qui ne s'arrête jamais, un bavardage ininterrompu. Pour survivre. ..
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                                    Pour tout public
                    
                        
                            Langue : français
                        
                Une heure pour s'en libérer !
Une heure dans l'imaginaire de cet enfant confronté au problème de genre ; fille ou garçon, il ne le sait pas lui-même, jusqu'à ce qu'il entre dans la lumière de sa propre vérité.
Séquestré par ses parents, depuis son enfance, dans un espace réduit au strict minimum, ce n'est ni la folie ni un besoin de reconnaissance qui anime Le Captif, mais bel et bien le désir d'accéder à la maturité de l'esprit. Seule voie possible pour sa libération, ainsi que celle d'un certain Cléo-Clara, suscitant le questionnement de son genre. Le processus psychologique de survie est en marche. Tout élément susceptible d'aider le captif dans sa survie est assimilé, décodé. Le moindre échange avec l'extérieur est décrypté. Lentement mais sûrement, le captif se prépare à sa sortie...
Une pièce basée sur des faits ayant existé et qui continuent malheureusement d'alimenter l'actualité...
Sa première jeunesse, il l'a passée enfermé dans un placard parce que sa mère voulait cacher cet " enfant du pêché ". D'abord dans la salle de bains de l'appartement où vivait sa mère avec son compagnon et leur fille, puis dans un réduit de 1,50 m sur 0,65 m, dont la seule source lumineuse provenait de la cuisine adjacente, à travers les interstices de la porte.
Afin d'éviter tout questionnement quant à l'absence du Captif, sa mère laissait entendre qu'il était élevé quelque part en Normandie, chez sa grand-mère. Si Le Captif recevra la visite de sa demi-soeur, Constance, qui derrière la porte, sera son unique contact humain - de rares visites qui s'achèveront inlassablement par cette perpétuelle question : " Quand tu seras grand, tu sortiras ? " -, aucun des nombreux invités des parents ne soupçonnera son existence.
Quant aux services sociaux, même lorsque Le Captif fut hospitalisé durant un mois à la suite de sa chute par la fenêtre de la salle bains, ils ne crurent pas utile d'enquêter. C'est qu'au moment où l'on incarcéra enfin la mère et le beau-père avant d'être condamnés à sept ans de prison que Le Captif ne sera plus Captif.
Cette pièce est sa dernière heure de captivité. Il ne sait pas encore si c'est un garçon ou une fille. Une heure, dans l'imaginaire d'un enfant "Captif" , avec les repères qu'une telle situation procure à un enfant au contact de personnes très peu fréquentables...
Un imaginaire qui ne s'arrête jamais, un bavardage ininterrompu. Pour survivre. ..
La distribution du spectacle ✨
Le Captif, les avis spectateurs
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    Le Captif, les avis presse
                au balcon.fr
                    
            
        
        Sous condition que l'on accepte d'être immergé dans ce monde souterrain en tout point de vue, mental et physique, la pièce aborde avec délicatesse la captivité d'un enfant séquestré par ses propres parents. Une plongée saisissante, de l'abîme vers le zénith. Une incroyable découverte théâtrale!
    
                Spectatif
                    
            
        
        Rude, d'une intimité intense, d'une véracité crue et d'une efficacité dramatique redoutable. Un combat pour survivre ? Un combat pour nous alerter ? Hugo Miard présente toutes les facettes de son personnage avec une incroyable justesse, le rendant crédible et émouvant.
    
                Télérama Sortir
                    
            
        
        Beaucoup de thèmes sont abordés dans [ce monologue] porté avec limpidité par Hugo Miard, acteur audacieux dont le corps à moitié nu s'offre aux regards comme un objet de sacrifice. [...] On est saisis par l'ampleur du carnage dont il est le passeur.
    
Le lieu
Les spectacles dans la même salle
Le Captif, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
            
                
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    À propos de Le Captif
                    L’événement Le Captif de type Théâtre contemporain, organisé ici : La Manufacture des Abbesses - 
Paris, n'est plus disponible à la vente.
Toujours à la recherche de la sortie idéale ? Voici quelques pistes :
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