
Ils sont deux tueurs. Ben et Gus. Tout droit sortis d'un film noir. Deux professionnels qui attendent le client dans ce que l'on suppose être une cuisine désaffectée.
Une mystérieuse et implacable organisation les emploie pour exécuter les "basses oeuvres".
La dernière fois, c'était une cliente... et, de plus, ils ont "salopé" le boulot... ça a giclé partout ! Bref, depuis, plus rien n'est tout à fait comme avant. Et tout paraît bizarre à Gus qui pose beaucoup, beaucoup trop de questions. Plongé dans son journal, Ben refuse obstinément de répondre, refusant farouchement de regarder ses démons.
La rituelle et tranquille attente du client, qui n'est pas sans rappeler celle de Godot chez Beckett, va se transformer en cauchemar, tel celui de Joseph K. chez Kafka. Celui-ci prendra la forme d'un monte-plats..... "c'était un restaurant, dans le temps!"..... déposant des commandes incongrues de plats cuisinés de plus en plus sophistiqués.
Toutefois, nous ne sommes ni chez Beckett, ni chez Kafka. Pour Pinter, l'absurde n'est pas une déformation parabolique du monde réel mais bien celui-ci. Ce monde dans lequel nous sommes enfoncés jusqu'au cou.
Malgré les questions qu'ils se posent sur l'étrangeté de cette nouvelle "mission", il ne viendra même pas à l'idée de nos deux tueurs de ne pas obéir. De façon dérisoire, ils vont envoyer à ce chef implacable un vieux beignet aux pommes, quelques biscuits rances et un paquet de thé!
Cela suffira-t-il à cette autorité pesant comme un couvercle ? Cette autorité exigeante, qui en veut toujours plus, qui impose une obéissance sans faille, ne pèse-t-elle pas sur chacun de nous ?
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Pour tout public
Langue : Français
La dernière fois, c'était une cliente... et, de plus, ils ont "salopé" le boulot... ça a giclé partout ! Bref, depuis, plus rien n'est tout à fait comme avant. Et tout paraît bizarre à Gus qui pose beaucoup, beaucoup trop de questions. Plongé dans son journal, Ben refuse obstinément de répondre, refusant farouchement de regarder ses démons.
La rituelle et tranquille attente du client, qui n'est pas sans rappeler celle de Godot chez Beckett, va se transformer en cauchemar, tel celui de Joseph K. chez Kafka. Celui-ci prendra la forme d'un monte-plats..... "c'était un restaurant, dans le temps!"..... déposant des commandes incongrues de plats cuisinés de plus en plus sophistiqués.
Toutefois, nous ne sommes ni chez Beckett, ni chez Kafka. Pour Pinter, l'absurde n'est pas une déformation parabolique du monde réel mais bien celui-ci. Ce monde dans lequel nous sommes enfoncés jusqu'au cou.
Malgré les questions qu'ils se posent sur l'étrangeté de cette nouvelle "mission", il ne viendra même pas à l'idée de nos deux tueurs de ne pas obéir. De façon dérisoire, ils vont envoyer à ce chef implacable un vieux beignet aux pommes, quelques biscuits rances et un paquet de thé!
Cela suffira-t-il à cette autorité pesant comme un couvercle ? Cette autorité exigeante, qui en veut toujours plus, qui impose une obéissance sans faille, ne pèse-t-elle pas sur chacun de nous ?
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L’événement Le monte plats de type Théâtre contemporain, organisé ici : Carré Rondelet Théâtre -
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