Les Carnets du Sous-sol

Un texte fort, difficile de Dostoïevski que l'acteur Christophe Laparra porte avec beaucoup d'intelligence et de sensibilité. Le choix des extraits et de la mise en scène, le décor tellement adéquat - cette petite cave étonnante du Théâtre de l'Essaïon -, la scénographie sobre et réaliste qui s'y déploie, le jeu tout en humanité trompée, trahie et désirante de l'acteur : tout concourt à faire de ce spectacle un petit joyau théâtral qu'il faut aller voir.

Texte profond et exigeant, acteur possédé par son sujet, lieu atypique. Je recommande vivement !

Une superbe interprétation de Dostoïevski au théâtre dans une salle plus qu'à propos. C'est un moment à la fois intense et intime que l'on vit avec le personnage, perdu dans sa dissertation sans fin sur l'Homme. J'ai adoré et je recommande.

Il y a un grand travail d'acteur. Il a donné à ce texte de belles et nombreuses couleurs. Bravo !

Voilà une interprétation impressionnante de force et de justesse pour un texte pourtant très dense et sombre en questionnements philosophiques sur notre société. Entre folie et génie. Bravo!

Parfois un acteur, quand il est remarquable, est capable par son jeu de transformer le plus obscur des huis clos en lieu de lumière et de doter un simple sous-sol sombre et humide, d'une grande fenêtre avec vue sur mer. C'est le cas de Christophe Laparra qui nous saisit dès le début et jusqu'à la dernière seconde du spectacle. Il nous empoigne. On est suspendus à ses mots, ses silences. Le personnage des Carnets du Sous-sol de Dostoïevski conspue l'humaine condition et prône son droit à la liberté. Christophe Laparra s'empare de ce monologue quasi philosophique, et propose un théâtre pur, humble et juste. Une interprétation d'un grand qui aurait toute sa place dans un certain " In ". On n'entre pas dans ce charmant petit théâtre du Marais comme on en ressort. Car entre temps, Christophe Laparra, sur cette scène d'une vraie cave voûtée du Théâtre Essaïon, nous a fait voir la Lumière. Une lumière dont on a bien besoin par ces temps aux relents d'obscurantisme. Merci !

Christophe Laparra nous livre une superbe interprétation du sous-sol vacillant entre folie et lucidité.

Acteur engageant dans une mise en scène originale. Des questions intéressantes sont soulevées

Nous avons découvert, dans un écrin parfaitement taillé pour un texte exigent, l’excellente prestation de Christophe Laparra. Le temps est suspendu dans cette salle en pierres apparentes qui nous plonge dans la pensée sauvage de Dostoievski. Un vertige. Un délice. Un voyage sensible,philosophique et poétique.

La prestation de Christophe Laparra est impressionnante de force et de densité, dans un texte tout à la fois sombre et suffocant dans sa massive pesanteur, éclairé par des fulgurances de lucidité. Notre comportement, la société, les questionnements devant l'ignorance, les doutes et les errances de l'illusion de nos savoirs et de nos ignorances ... tout est ici ciselé au bistouri d'une lucide déraison tout à la fois vivifiante et mortifère ... Hallucinant et fascinant