Les liaisons dangereuses ou La fin d'un monde

Pièce vue il y a deux ans mais je voulais laisser un bon commentaire à cette troupe qui a joué avec beaucoup de justesse cette histoire tant représentée. Valmont y était éblouissant, très beaux costumes aussi.

Pièce vue l'année dernière. Un jeu excellent, des costumes et des décors chatoyants et le texte toujours aussi profond. Un très grand moment de théâtre à mon goût!

C'est un spectacle très réussi, original par rapport au film de Frears , avec la place accordée aux deux personnages de Mme de Rosemonde et de Cécile de Volange. Tous les comédiens jouent juste

Quelle belle adaptation du chef d'oeuvre de Choderlos de Laclos. On ne s'ennuie pas une minute.

Il vaut mieux avoir lu (et relu) le magnifique texte de Choderlos de Laclos avant d'aller voir la pièce, qui en est un condensé, amis qui va à l'essentiel, à mon avis. J'ai passé une heure et demie avec un grand sourire, ravi par le texte, les intrigues et le jeu des acteurs.

Excellente mise en scène de cette oeuvre bien difficile à mettre en scène, justement

Un beau texte servi par une mise en scène éblouissante;

Bonne pièce :

Très belle mise en scène, le chef d oeuvre de Choderlos de laclos est magnifiquement interprète par les comédiens.

Comment adapter le roman épistolaire de Choderlos de Laclos sur une scène de théâtre ? Par le choix judicieux de certaines lettres tout d'abord, nous répond Patrick Courtois ; évidemment il n'était pas ici question de présenter toute la correspondance. L'histoire se retrace par sa chute : la mort et l'opprobre des deux principaux intrigants, le couple infernal Valmont-Merteuil. C'est Madame Rosemonde qui initie tragiquement la narration de ce plurilogue à cinq voix.L'intrigue se construit au fil des lettres qui ne respectent pas nécessairement l'ordre chronologique du roman. C'est ici que réside la finesse de Courtois ; captiver son public en alternant lettres tantôt lues face public, tantôt dialoguées mais toujours brillamment par des comédiens au jeu très juste et particulièrement convaincants. Tout ceci dans un décor plutôt minimaliste composé de deux pans de salons de réception - aux tapisseries rouge pour la libertine Marquise de Merteuil et vert amande pour l'aristocratique Madame de Rosemonde - ainsi qu'un petit secrétaire éclairé à la bougie et placé au devant de la scène. Des haut-parleurs viennent compléter au besoin pour les bruits de foule ce tableau déjà bien plaisant. Nous sortons vraiment très agréablement charmées de cette interprétation qui a su restituer toute la saveur de ce grand classique de la littérature française qui n'en demeure pas moins résolument moderne...