Manhattan Médea Théâtre Aktéon

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire .. puis .. d'un seul coup je m'y suis laissé prendre: trés bons dialogues, trés belles répliques, belle écriture .. mise en scène efficace et joli jeu d'éclairage! quelques moments forts ... et une mention spéciale pour Miss Daisy! EXCELLENTE!

Très beau spectacle. Les 5 acteurs jouent de manière juste, la folie est palpable. Une mise en scène de qualité (notamment le jeu sur les éclairages). Bravo ! Seul ombre au tableau : les banquettes de l'Akteon qui font mal aux fesses et qui ne permettent pas de déplier ses jambes quand on mesure plus d'1 m 70. Aktéon, Médée housses !

On oublie assez vite l'inconfort de la salle devant cette très bonne pièce.

Originalité du jeu d'acteur, décors sobre, texte captivant. Un très bon moment, plein d'émotion et de surprise. Le contemporain mais pas au détriment de l'histoire! Félicitation

Une mise en scene et un jeu qui coupent le souffle. Medee est poignante dans sa folie amoureuse, on se laisse prendre a son jeu. Frederique est une comedienne talentueuse, qui met toute sa passion au service de son role. Daphne, le travesti, est egalement extraordinaire notamment par ses mimiques a la fois tres expressives, droles et parfois terrifiantes. On est pris dans cette ambiance malsaine et on ne peut rester indifferent a cette mise en scene de Manhattan Medea.

Un texte déroutant, des comédiens au sommet (quelle Médée)et une mise en scène pertinente et ingénieuse. Une soirée formidable. A noter un beau travail d'ambiance sonore de la pièce...

Pièce surprenante, acteurs ébourrifants, mise en scène inventive: un immense bravo à cette jeune compagnie. Médée, d'abord, interprétée par Frédérique Bourdin, est absolument remarquable. Habitée, juste, maîtrisée, dure et belle, cette petite bonne femme vous scotche au fauteuil! Jason nous fait croire à son personnage, qui n'est pas le plus facile. Le travesti, le boss et le peintre-garde du corps sont criants d'une originale vérité. Et ces cinq comédiens évoluent dans une mise en scène inventive et soignée. Un des plus chouettes huis-clos de cette rentrée!

Quelle étrangeté ! " Manhattan Medea " de Dea Loher montée en France !? Je me précipite ! Et bien, pas déçu. Il faut dire que le texte a été brillamment remanié dans sa structure et élagué de longueurs ennuyeuses. Un gros travail d'adaptation donc qui mérite d'être souligné. D'autant que le texte allemand original est quasi inconnu en France. Je dirai même plus : si vous voulez lire cette pièce, très honnêtement, allez plutôt voir cette mise en scène. C'est intelligent, efficace et ne nous laisse aucun temps mort en passant du drame à l'humour en moins de temps qu'il n'en faut pour traverser la scène de l'Aktéon, autant dire, en moins d'une seconde. Dans ce genre " drôlerie-glauque " sont d'ailleurs à noter, 2 interprétations particulièrement talentueuses du sweetshop boss et du travesti. En tout cas je garde en mémoire le nom du metteur en scène (Léonard Matton) qui a brillamment su se dépatouiller de ce texte difficile (pourtant une vrai gageure). Je suis même convaincu que ce monsieur, aux vues de son talent, fera une grande carrière. Croyez moi.

Ambiance rouge feutrée dans l'intime salle de l'Akteon ce mardi soir...On joue Médée! Mais pas n'importe quelle Médée! C'est une pièce pleine de modernité (cadre spatial à Manhattan...), emplis de battements de coeur des spectateurs et de surprises intenses! Le jeu des acteurs s’allie formidablement à la mise en scène très travaillée de Léonard Matton. Les lumières, les sons (à travers une utilisation pertinente des chansons de Jules Matton) embellissent la pièce et lui offrent cet aspect singulier. Médée est, sans doute comme beaucoup d'autres, un mythe inépuisable qui frappe encore les esprits de notre siècle. Encore faut-il pouvoir teinter l'oeuvre de nouveauté et de personnalité! Il me semble que Déa Loher à travers ses mots bouleversant, Léonard Matton avec cette mise en scène si attrayante et ce jeux si exceptionnel des acteurs, l'on réalisé Mardi soir! En deux mots: allez-y !

Des acteurs jeunes mais incroyables, une pièce courte mais dense, captivante, rythmée, travaillée finement, un texte qui ne date pas et qui sonne plutôt juste... Mais pas seulement! La musique du jeune Jules Matton est remarquable, elle sert la pièce à merveille, elle déroute, elle ne laisse pas indifférent. Le décor est très "petite boutique des horreurs"- il est en effet préférable de se placer au fond, à l'extrémité gauche de la longue banquette. Que dire de plus en restant crédiblement dythirambique? Que la pièce commence par une scène dont le sens se dévoile peu, où Nicolas Saint Georges excelle sans voler la vedette à Frédérique Bourdin (qu'une dynamique hystérique ne quitte jamais tout au long de la pièce, et qui dégage une force et une émotion dantesques). C'est une scène d'ouverture où les cinq premières secondes, en éteignant son portable on ne comprend rien, puis on est amusé, on se captive, et, séduit, on s'abandonne à la pièce. La manoeuvre a duré environ six minutes, vous êtes piégé par Manhattan Médéa. ** Sans distribuer de bons points à chacun, les interprétations de Mathias Marty et Barnabé sont extremement juste. Ce sont les deux personnages dont on se rappelle le lendemain matin, en imitant sans y parvenir la surdité de la glamour Deaf Daisy, et le ton de parrain (-juste parfaitement juste) du Sweatshop Boss.