Monsieur Offenbach restera chez lui le… !

Quelle bonne soirée que celle passée samedi au théâtre du Tambour royal. Le lieu est étonnant, il faut le trouver, avec une enseigne un peu défraichie au 94, rue du faubourg du Temple, et Passage Piver, il est bien la, tout en bleu. Vous entrez dans un décor un peu désuet avec un accueil fort chaleureux. Au bout de 5 minutes, caissière et techniciens vous parlent comme si vous étiez des habitués. La salle est confortable, avec des particularités: un beau rideau en velours rouge, une pie avec une perle en son bec, le tambour et 2 singes peints également.Quant à la pièce, c'est offenbach qui fait des auditions de ses chanteuses célèbres, fantasques, exigeantes: la Grande Duchesse de Gérolstein, la Veuve joyeuse, la bonne de Pomme d'Api, sans oublier Offenbach et Halevy. Les 4 artistes sont très bien, une mention pour Elisabeth Conquet, et plus que chaleureux, car malheureusement nous n'étions qu'une douzaine de personnes. Ils n'ont pas manqué de fougue et d'enthousiasme. Encore bravo! Johanny

Quand on lit le scenario on se demande comment ça va marcher. Mais après un petit flottement au début, la pièce part dans des fantaisies à la Offenbach avec des croisements de personnages (je ne m'attendais pas du tout à un crépage de chignon entre la Belle Hélène et Eurydice) et des jeux de mots potaches qui sont absolument délectables dans le contexte. A voir absolument pour les amoureux du style gai et léger d'Offenbach