On ne sait comment

tous ont un talent certain, des moments très forts, mais pourquoi à certains moments est-ce inaudible? des longueurs, sans entracte, c'est un peu long, mais tout de même une magnifique performance des acteurs, romeo seul a une voix qui ne porte pas, dommage

En fait, un homme de par son crime, renie l'idée même de l'innocence. Ce sentiment est renforcé par l'attitude de sa compagne d'une nuit, qui, elle, se réfugie dans le dénie complet. Certes, le dilemme peut sembler déchirant, mais en fait, cet homme n'est-il pas surtout écartelé par son égocentrisme forcené ? En effet seul compte son inquiétude, son angoisse du mensonge ou de l'éventuelle tromperie de sa femme, son mal être, lui, lui, lui... Qu'importe la douleur ou le chagrin qu'il peut imposer aux autres. On assiste donc à un splendide cours de philosophie, de 3 heures, sur les états d'âme d'un égocentrique.

Un texte percutant, une interprétation des comédiens exceptionnelle:MERCI!

Une pièce aux dialogues fascinants,interprétée avec beaucoup de talent par les comédiens. Un moment partagé de surprises et de questionnements, servi par une mise en scène qui interpelle. Un spectacle magique...

très subtil, y courir si vous aimez le côté psycho de Pirandello, bien joué quelques longueurs au début mais bon spectacle!

Pièce pour le moins exigente. La mise en scène, ses découpages, ses décisions (étirement du temps pris à tenir l'expression, faite de retenue et d'explosion des paroles et des échanges) jamais ne cèdent à la facilité ou à l'efficacité immédiate d'un sentiment ou d'un discours entendu et convenu. La chose traité est lourde de conséquences jusqu'à aller éprouver les nerfs du spectateur: sa propension à vouloir vite comprendre et se défiler ou passer à autre chose. Je remercie Marie José Malis, bien que le défi en soit risqué,et difficile à mener à bien, d'avoir tenu avec rigueur, inventivité et consitance, son propos de nous affecter (coûte que coûte?) d'un "On ne sait comment".

la folie texte pendant 3 h difficilement supportable

Ca commence plutôt bien. Giorgio entre en scène, grosse présence. Le recours à la vidéo intrigue. Et puis...c'est le drame. La faute je pense d'abord, à un manque d'énergie difficile ensuite à rattraper. Mais les comédiens semblaient également assez peu à l'aise, sinon irritants - je pense notamment au rôle principal. Le premier acte s'étire, long, long ; le deuxième guère mieux, sans que la moindre tension n'émane de la scène. J'avoue avoir dû lutter contre le sommeil ; d'autres spectateurs moins patients sont partis. Pourtant, la fin est meilleure. Plus de peps, une diction plus naturelle : ça vous relève une pièce, même si certains choix de mise en scène (cette horripilante musique !) desservent le propos. Laissons le doute : peut-être était-ce simplement un mauvais soir, comme il en arrive. Mais je n'y retournerais pas voir si les suivants sont meilleurs.