
L'histoire de la Vénus hottentote.
La Vénus hottentote, c'est cette esclave sud-africaine à la morphologie hors norme (hypertrophie des hanches et des fesses) qui, de 1810 à 1815, vécut l'enfer des foires européennes, exposée au regard des hommes comme un animal exotique.
Mais pas question pour la chorégraphe de rejouer le drame, ni de culpabiliser l'auditoire.
Ce que veut Chantal Loïal, c'est mettre les pas de tous dans ceux de la Vénus hottentote, lui offrir une victoire sur l'histoire, continuer à mettre en échec le type de regard qui existe encore aujourd'hui.
Elle le fait à travers une danse mystérieuse et sensuelle. Celle d'un corps exposé, détaillé, découpé, qui va pas à pas s'affranchir avant de trouver sa plénitude.
"L'envie de créer ce solo m'est venue à la lecture de l' histoire de Saartjie Baartman de son vrai nom Sawtche, qu'on appela de façon antinomique la Vénus Hottentote et dont le physique caractéristique fit la célébrité : une histoire qui à elle seule, résume tous les abus et les tragédies du colonialisme et de l'affrontement de deux mondes. Vendue, elle devient bête de foire du fait de sa morphologie hors du commun. Ce projet se veut donc une ode à la féminité et au-delà l'ode d'une femme noire à toutes les femmes. C'est un solo chorégraphique traité comme un télescopage entre différents mondes. Etant issue moi-même d'une société antillaise aux clivages prégnants, engendrée dans une violence historique et une violence sur les corps, j'ai un rapport intime avec la question du métissage qui y est posée à chaque instant par la rencontre entre esthétiques des deux mondes..." Chantal Loïal
Après le spectacle (19h) : Table ronde sur le thème de la Vénus et de ses résonnances contemporaines, animée par Virginie Soubrier, avec la participation de Sylvie Chalaye, Françoise Vergès, Chantal Loïal et Marc Verhaverbeke.
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Pour tout public
Langue : Français
Mais pas question pour la chorégraphe de rejouer le drame, ni de culpabiliser l'auditoire.
Ce que veut Chantal Loïal, c'est mettre les pas de tous dans ceux de la Vénus hottentote, lui offrir une victoire sur l'histoire, continuer à mettre en échec le type de regard qui existe encore aujourd'hui.
Elle le fait à travers une danse mystérieuse et sensuelle. Celle d'un corps exposé, détaillé, découpé, qui va pas à pas s'affranchir avant de trouver sa plénitude.
"L'envie de créer ce solo m'est venue à la lecture de l' histoire de Saartjie Baartman de son vrai nom Sawtche, qu'on appela de façon antinomique la Vénus Hottentote et dont le physique caractéristique fit la célébrité : une histoire qui à elle seule, résume tous les abus et les tragédies du colonialisme et de l'affrontement de deux mondes. Vendue, elle devient bête de foire du fait de sa morphologie hors du commun. Ce projet se veut donc une ode à la féminité et au-delà l'ode d'une femme noire à toutes les femmes. C'est un solo chorégraphique traité comme un télescopage entre différents mondes. Etant issue moi-même d'une société antillaise aux clivages prégnants, engendrée dans une violence historique et une violence sur les corps, j'ai un rapport intime avec la question du métissage qui y est posée à chaque instant par la rencontre entre esthétiques des deux mondes..." Chantal Loïal
Après le spectacle (19h) : Table ronde sur le thème de la Vénus et de ses résonnances contemporaines, animée par Virginie Soubrier, avec la participation de Sylvie Chalaye, Françoise Vergès, Chantal Loïal et Marc Verhaverbeke.
La distribution du spectacle ✨
Artiste(s) :
Cie Difé Kako
Mise en scène :
Chantal Loïal
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Le lieu
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À propos de On t'appelle vénus
L’événement On t'appelle vénus de type Danse, organisé ici : Confluences -
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