
Tout le charme intimiste d'une soirée romantique au XIXe siècle
Contrairement à Ludwig van Beethoven, soutenu par les plus grands princes résidant à Vienne, Franz Schubert n'a pas eu accès aux salons aristocratiques de la cour autrichienne. Son univers était celui du cercle plus intime de ses amis artistes, peintres et poètes, avec lesquels il se réunissait pour rêver et exercer son imaginaire.
De ces soirées d'échanges, de convivialité et de voyages oniriques allait naître un style nouveau, à proprement parler " romantique ".
Ce programme reprend l'esprit de ces légendaires " schubertiades " privées qu'il propulse sur la scène du concert public. Plusieurs compositeurs parmi lesquels on compte Berlioz et Brahms avaient déjà réalisé des orchestrations de ses lieder – habituellement accompagnés d'un simple piano – afin de pouvoir interpréter ces mélodies dans les grandes salles de concert. Le compositeur allemand Max Reger les a orchestrées avec grande délicatesse, en respectant l'intimité de cette musique de la confidence.
Et à y regarder de près, c'est cette même intimité qui caractérise les symphonies de Schubert, qu'elles soient très connues (comme la célèbre Huitième à la poésie si nostalgique) ou au contraire très rarement données (comme la Troisième, flottante comme un rêve, composée alors qu'il n'avait que dix-huit ans). Pour l'occasion, les trompettistes de l'Orchestre national d'Île-de-France jouent des trompettes dites " naturelles " (c'est-à-dire sans les pistons habituels), les modèles de trompette que connaissait Schubert.
Le timbre et la couleur plus " feutrés " de ces instruments dont la technique de jeu est aussi plus périlleuse ajoute encore au charme et à la singularité de ce répertoire confidentiel, resté totalement inconnu du public viennois de l'époque.
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Pour tout public
Langue : Français
Ce programme reprend l'esprit de ces légendaires " schubertiades " privées qu'il propulse sur la scène du concert public. Plusieurs compositeurs parmi lesquels on compte Berlioz et Brahms avaient déjà réalisé des orchestrations de ses lieder – habituellement accompagnés d'un simple piano – afin de pouvoir interpréter ces mélodies dans les grandes salles de concert. Le compositeur allemand Max Reger les a orchestrées avec grande délicatesse, en respectant l'intimité de cette musique de la confidence.
Et à y regarder de près, c'est cette même intimité qui caractérise les symphonies de Schubert, qu'elles soient très connues (comme la célèbre Huitième à la poésie si nostalgique) ou au contraire très rarement données (comme la Troisième, flottante comme un rêve, composée alors qu'il n'avait que dix-huit ans). Pour l'occasion, les trompettistes de l'Orchestre national d'Île-de-France jouent des trompettes dites " naturelles " (c'est-à-dire sans les pistons habituels), les modèles de trompette que connaissait Schubert.
Le timbre et la couleur plus " feutrés " de ces instruments dont la technique de jeu est aussi plus périlleuse ajoute encore au charme et à la singularité de ce répertoire confidentiel, resté totalement inconnu du public viennois de l'époque.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Schubert
Mise en scène :
Michael Hofstetter
Orchestre National d'Île de France - Soirée chez Schubert, les avis spectateurs
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Le lieu
Salle de spectacle
(~ 487 places)
15 Boulevard Aristide Briand, 92400 Courbevoie
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À propos de Orchestre National d'Île de France - Soirée chez Schubert
L’événement Orchestre National d'Île de France - Soirée chez Schubert de type Musique classique, organisé ici : Espace Carpeaux -
Courbevoie, n'est plus disponible à la vente.
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