Affiche de Play Strindberg

Play Strindberg

Icone d'applaudissement 9/10 (7 avis) 1 h 50 min
L'Atalante
Théâtre
Play Strindberg
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L'Atalante
Théâtre

"Avec Dürrenmatt, pas d'ennui. Rire assuré ! Un régal pour tous ceux qui aiment passionnément le théâtre."le Figaroscope

Edgar, militaire atrabilaire et tyrannique, et son épouse Alice, qui a semble-t-il sacrifié sa carrière d'actrice à son mariage, forment ce qu'il est convenu d'appeler un vieux couple, soudé par vingt-cinq années d'une existence commune qui s'apparente à un huis clos permanent dans lequel l'enfer est effectivement l'autre. Rendus inséparables par leur extrême solitude, ils cultivent une haine réciproque à la mesure de leurs illusions perdues et de leur échec partagé. Entre ces deux êtres torturés, paradoxalement unis par ce qui les déchire, se joue un impitoyable rituel quotidien de ressentiment et de détestation, une sorte de combat singulier impeccablement réglé par la force de l'habitude, dans lequel chaque mot échangé est un coup asséné à l'adversaire. L'arrivée inopinée de Kurt, un cousin d'Alice qu'ils n'ont pas vu depuis quinze ans, vient relancer l'intérêt du jeu et le duo dévastateur ne tarde pas à se transformer en trio infernal...

D'après "La danse de mort " d'Auguste Strindberg, Dürrenmatt écrit une comédie tirant vers la farce qui constitue, au delà de la satire des méfaits de la vie de couple, une parabole de la folie et de l'impasse de la société en général.

EXTRAITS DE PRESSE Télérama (Paris) – 21/02/07 – Fabienne Pascaud :"Dans la mise en scène minimaliste et rocailleuse d'Alain Alexis Barsacq, trois comédiens ensorcelés (dont Agathe Alexis et Philippe Hottier, épatants) entraînent en diaboliques marionnettes dans une partie de poker menteur sans issue."

L'Humanité (Paris) – 05/02/07 – Jean-Pierre Léonardini :"La représentation procure une manière de furieux plaisir, tant les comédiens y vont de bon coeur dans la vacherie avec un art consommé : Philippe Hottier (Edgar), en acrobate bougon de la haine conjugal ; Agathe Alexis (Alice), en garce suave "

Le Figaroscope (Paris) – 21 au 27/02/07 – Jean-Luc Jeener :"Avec Dürrenmatt, pas d'ennui. Rire assuré ! Un régal pour tous ceux qui aiment passionnément le théâtre."

La Terrasse (Paris) – février 2007 – Catherine Robert :"Agathe Alexis et Philippe Hottier incarnent avec un art consommé de l'excès les passes de cette tauromachie délirante."

Le Temps (Genève) – 23/01/07 – Alexandre Demidoff : "Le plaisir fort que l'on prend à cette rixe à trois tient au mordant du texte et au jeu des comédiens, impeccables de rigueur. "

Lire la suite Pour tout public, de 12 ans à 90 ans Langue : Français

La distribution du spectacle ✨

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  • @241641 Vu avec Billet Réduc'
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    8/10

    Un regard sur l'humanité d'une noirceur excessivement pertinente

    Est-ce possible ? Les relations humaines peuvent-elles être aussi répugnantes, dégoûtantes ? Vous me dites qu'elles le sont effectivement dans de nombreux cas, dans le secret de la vie familiale, vous me dites même que cela peut-être bien pire ? Un vrai régal Merci à chacun, à Billetréduc

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    Publié le 24/06/2009
  • jacquotte Vu avec Billet Réduc'
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    10/10

    Exceptionnels comédiens

    pour cette longue vie de couple aux comportements excessifs. Le temps du spectacle paraît très court tant les comédiens sont performants.

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    Publié le 20/06/2009
  • GJAJA74 Vu avec Billet Réduc'
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    9/10

    Des acteurs époustouflants!!!!!!!!

    J'ai découvert une pièce cynique et grinçante , servie par des acteurs remarquables, avec une mise en scène originale et efficace. Voilà un trio infernal , qu'il ne faut pas manquer.........

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    Publié le 19/06/2009
  • Alikk Vu avec Billet Réduc'
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    9/10

    Extra !

    Acteurs formidables, textes très mordants. Une réussite.

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    Publié le 07/06/2009
  • jp Vu avec Billet Réduc'
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    9/10

    Top top Feydeau

    On retrouve l'intrigue habituelle du mari, de la femme et de l'amant, mais quelle analyse de ces personnalités du trio classique des pièces de boulevard. L'interprétation est magistrale et c'est une véritable bonne soirée de théâtre avec ces trois acteurs. La mise en scène à pris le partie d'accélérer la succession des tableaux à la fin de spectacle et je n'ai pas trouvé pertinent et cela faisait basculer le spectacle en BD.

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    Publié le 05/06/2009
  • Du très grand théâtre !

    Conjugalité, 30 ans. Bagne et petits bonheurs ! Liturgie d’un massacre ! Excellence de la mise en scène d’Alain Alexis Barsacq. Excellence de ses trois comédiens qui, dans un rythme d’enfer, plonge le public dans le monde mortifère des relations amoureuses où l’Amour est Mise à mort. Dürrenmatt rend ici un fervent hommage sans aucune trahison à la dramaturgie de Strindberg en adoptant un humour grinçant. Une tragi-comédie marquée du sceau implacable d’un curieux jeu de massacre qui reflète la guerre des sexes, présente partout depuis l’origine des temps. Relations cannibales posées en quelque sorte comme l’affrontement de deux principes, amoureux d’abord, haineux après, qui s’imposent dans le temps comme un inexorable combat singulier où la réduction de l’Autre, à des fins sado-masochistes plus subies que conscientisées, est l’objectif final, dérisoire et vain. Eternel retour d’une lueur de conscience, qui transformerait cette arène en spectacle possible sans en demander plus, aussitôt anéanti. La danse de mort, qui se repaît des énergies négatives des uns et des autres, aux dépens de toute transcendance et de tout véritable amour qui lui est, d’abord reconnaissance de l’autre et volonté de le voir grandir. Car qu’est que l’Amour ? Certainement pas cette relation chargée d’affects de toutes sortes qui instruisent les uns et les autres comme poteaux totémiques ou sortes de dagides où il s’agit de planter ses flèches et ses clous, en invoquant pour l’Autre le plus mauvais des sorts. Les trois comédiens sont admirablement imprégnés de la pièce et des accents de Strindberg, justement et sans ostentation, la replaçant dans notre contemporanéité. Alain Alexis Barsacq s’impose ici comme maître de rigueur en parfaite intelligence avec les comédiens dont l’unité et la cohésion sont parfaites. La rapidité de jeu n’est jamais confondue avec la précipitation ; les modèles, moules maliques à la Marcel Duchamp, composent une critique acerbe des rôles sociaux et formatés, particulièrement efficace pour stigmatiser ce monde de valeurs factices, apparemment solide où chacun se mesure à l’aulne d’une réussite sociale qui ne tolère ni perdant ni marginal. Un huis-clos où le Mal présent dans les déchirures, les vols et les trahisons réciproquement infligées semble le miroir du monde nourri des mêmes relations perverses de mensonges et de dominations. Les trois comédiens étourdissants, très bien au rythme de bout en bout soutenu, sidèrent la salle comble par le renouvellement constant de leurs mimiques, leurs expressions jamais figées, allant du ridicule au pathétique avec la même force. Ils sont mobiles, très toniques, grotesques avec naturel. Ils servent magnifiquement le texte cruel, rapide, bondissant et complexe, dans ce jeu de guignols bastonnés où ces amoureux sur le retour usent leur temps à vivre dans la dépense aberrante d’énergies limitées aux envies labyrinthiques du paraître et du pouvoir. Un spectacle souverain dont l’annonce de reprise pour la saison 2008 donne une grande joie. A la voir ou la revoir, saurons-nous sauvegarder notre propre amour. Avec le temps va, tout s’en va ? Marie-José Pradez (La Théâtrothèque)

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    Publié le 02/04/2007
  • melisemelise Vu avec Billet Réduc'
    A NE PAS MANQUER

    L'extraordinaire perspicacité de Strindberg 'à la sauce' Dürrenmatt dans une pièce interprétée par de très bons comédiens : soirée réussie.

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    Publié le 16/06/2009

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