
Avis et critiques : Play Strindberg
7 avis
8/10
Est-ce possible ? Les relations humaines peuvent-elles être aussi répugnantes, dégoûtantes ? Vous me dites qu'elles le sont effectivement dans de nombreux cas, dans le secret de la vie familiale, vous me dites même que cela peut-être bien pire ? Un vrai régal Merci à chacun, à Billetréduc
Voir plus10/10
pour cette longue vie de couple aux comportements excessifs. Le temps du spectacle paraît très court tant les comédiens sont performants.
Voir plus9/10
J'ai découvert une pièce cynique et grinçante , servie par des acteurs remarquables, avec une mise en scène originale et efficace. Voilà un trio infernal , qu'il ne faut pas manquer.........
Voir plus9/10
Acteurs formidables, textes très mordants. Une réussite.
Voir plus9/10
On retrouve l'intrigue habituelle du mari, de la femme et de l'amant, mais quelle analyse de ces personnalités du trio classique des pièces de boulevard. L'interprétation est magistrale et c'est une véritable bonne soirée de théâtre avec ces trois acteurs. La mise en scène à pris le partie d'accélérer la succession des tableaux à la fin de spectacle et je n'ai pas trouvé pertinent et cela faisait basculer le spectacle en BD.
Voir plus10/10
Conjugalité, 30 ans. Bagne et petits bonheurs ! Liturgie d’un massacre ! Excellence de la mise en scène d’Alain Alexis Barsacq. Excellence de ses trois comédiens qui, dans un rythme d’enfer, plonge le public dans le monde mortifère des relations amoureuses où l’Amour est Mise à mort. Dürrenmatt rend ici un fervent hommage sans aucune trahison à la dramaturgie de Strindberg en adoptant un humour grinçant. Une tragi-comédie marquée du sceau implacable d’un curieux jeu de massacre qui reflète la guerre des sexes, présente partout depuis l’origine des temps. Relations cannibales posées en quelque sorte comme l’affrontement de deux principes, amoureux d’abord, haineux après, qui s’imposent dans le temps comme un inexorable combat singulier où la réduction de l’Autre, à des fins sado-masochistes plus subies que conscientisées, est l’objectif final, dérisoire et vain. Eternel retour d’une lueur de conscience, qui transformerait cette arène en spectacle possible sans en demander plus, aussitôt anéanti. La danse de mort, qui se repaît des énergies négatives des uns et des autres, aux dépens de toute transcendance et de tout véritable amour qui lui est, d’abord reconnaissance de l’autre et volonté de le voir grandir. Car qu’est que l’Amour ? Certainement pas cette relation chargée d’affects de toutes sortes qui instruisent les uns et les autres comme poteaux totémiques ou sortes de dagides où il s’agit de planter ses flèches et ses clous, en invoquant pour l’Autre le plus mauvais des sorts. Les trois comédiens sont admirablement imprégnés de la pièce et des accents de Strindberg, justement et sans ostentation, la replaçant dans notre contemporanéité. Alain Alexis Barsacq s’impose ici comme maître de rigueur en parfaite intelligence avec les comédiens dont l’unité et la cohésion sont parfaites. La rapidité de jeu n’est jamais confondue avec la précipitation ; les modèles, moules maliques à la Marcel Duchamp, composent une critique acerbe des rôles sociaux et formatés, particulièrement efficace pour stigmatiser ce monde de valeurs factices, apparemment solide où chacun se mesure à l’aulne d’une réussite sociale qui ne tolère ni perdant ni marginal. Un huis-clos où le Mal présent dans les déchirures, les vols et les trahisons réciproquement infligées semble le miroir du monde nourri des mêmes relations perverses de mensonges et de dominations. Les trois comédiens étourdissants, très bien au rythme de bout en bout soutenu, sidèrent la salle comble par le renouvellement constant de leurs mimiques, leurs expressions jamais figées, allant du ridicule au pathétique avec la même force. Ils sont mobiles, très toniques, grotesques avec naturel. Ils servent magnifiquement le texte cruel, rapide, bondissant et complexe, dans ce jeu de guignols bastonnés où ces amoureux sur le retour usent leur temps à vivre dans la dépense aberrante d’énergies limitées aux envies labyrinthiques du paraître et du pouvoir. Un spectacle souverain dont l’annonce de reprise pour la saison 2008 donne une grande joie. A la voir ou la revoir, saurons-nous sauvegarder notre propre amour. Avec le temps va, tout s’en va ? Marie-José Pradez (La Théâtrothèque)
Voir plusL'extraordinaire perspicacité de Strindberg 'à la sauce' Dürrenmatt dans une pièce interprétée par de très bons comédiens : soirée réussie.
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