Saltimbanque est un spectacle sur le cirque, sur l'art, sur le désir et la complexité de sa construction.
"Dehors dans la nuit d'été, il a suffi d'une guirlande de lumières et d'un paravent. La légèreté d'un espace nomade pour accueillir la " Saltimbanque ".
Estelle Bonnier-Bel Hadj, belle, entre dans le silence. Voix limpide, mains qui volent et se posent, visage à métamorphoses, en magnifique conteuse, elle ouvre le passage à tous les personnages qui hantent la pièce de Dominique Chryssoulis.
Eve s'invente en rêve et explore le désir.
"J'ai seize ans et pour la première fois je traverse le mur d'interdits et de honte qui me sépare du monde. Pour la première fois je désobéis, je transgresse, je trahis. J'abats le mur. Et pour cette première fois je choisis le plus méprisé du méprisé. Et c'est le sublime qui me percute. "
Le sublime : la merveilleuse trapéziste Magdalena Maggione lui révèle la force libératrice de " la beauté absolue ".
Apparaître, disparaître. Par brefs tableaux intenses, Eve soutient un dialogue avec ses interlocuteurs invisibles : elle-même à différents âges, d'autres femmes, des artistes, sa mère. Elle se cache derrière le paravent et elle en ressurgit avec une nouvelle expression, une nouvelle posture, un nouveau ton, quelques traits drôles et sensibles, qui donnent vie à la jubilation, à la honte, au doute, à la récrimination, à la vaillance...
Elle voit l'envers des rêves, leur destruction, mais s'obstine à leur rendre leur éclat et refuse de les enterrer (et elle avec).
Elle découvre que les gens du cirque font rêver le soir et pitié le matin.
Elle apprend le désespoir de Magdalena, trahie, violée, " abattue comme un arbre ". Mais elle la ressuscite : telle que je t'ai vue pour la première et la dernière fois, dans ta grâce, dans ta gloire, dans ta splendeur.
Quand la lumière s'éteint, on entend encore
Vas-y ! Fonce ! N'enterre pas tes rêves. Et toi avec.
Et on sait que ce ne sera jamais simple.
"Jamais limpide.Jamais univoque.Jamais réconcilié."
Plus tard, on relit des reportages de Louise Fessard sur le sort fait au " plus méprisé du méprisé " : les gens du voyage, les roms, les gitans..."
Vous pouvez vous procurer des exemplaires aux Cariatides après la représentation.
Lire la suite
Pour tout public
Langue : français
Estelle Bonnier-Bel Hadj, belle, entre dans le silence. Voix limpide, mains qui volent et se posent, visage à métamorphoses, en magnifique conteuse, elle ouvre le passage à tous les personnages qui hantent la pièce de Dominique Chryssoulis.
Eve s'invente en rêve et explore le désir.
"J'ai seize ans et pour la première fois je traverse le mur d'interdits et de honte qui me sépare du monde. Pour la première fois je désobéis, je transgresse, je trahis. J'abats le mur. Et pour cette première fois je choisis le plus méprisé du méprisé. Et c'est le sublime qui me percute. "
Le sublime : la merveilleuse trapéziste Magdalena Maggione lui révèle la force libératrice de " la beauté absolue ".
Apparaître, disparaître. Par brefs tableaux intenses, Eve soutient un dialogue avec ses interlocuteurs invisibles : elle-même à différents âges, d'autres femmes, des artistes, sa mère. Elle se cache derrière le paravent et elle en ressurgit avec une nouvelle expression, une nouvelle posture, un nouveau ton, quelques traits drôles et sensibles, qui donnent vie à la jubilation, à la honte, au doute, à la récrimination, à la vaillance...
Elle voit l'envers des rêves, leur destruction, mais s'obstine à leur rendre leur éclat et refuse de les enterrer (et elle avec).
Elle découvre que les gens du cirque font rêver le soir et pitié le matin.
Elle apprend le désespoir de Magdalena, trahie, violée, " abattue comme un arbre ". Mais elle la ressuscite : telle que je t'ai vue pour la première et la dernière fois, dans ta grâce, dans ta gloire, dans ta splendeur.
Quand la lumière s'éteint, on entend encore
Vas-y ! Fonce ! N'enterre pas tes rêves. Et toi avec.
Et on sait que ce ne sera jamais simple.
"Jamais limpide.Jamais univoque.Jamais réconcilié."
Plus tard, on relit des reportages de Louise Fessard sur le sort fait au " plus méprisé du méprisé " : les gens du voyage, les roms, les gitans..."
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Dominique Chyssoulis
Artiste(s) :
Estelle Bonnier-Bel Hadj
Mise en scène :
Elisabeth Commelin
Saltimbanque, les avis spectateurs
Voir tous les avis
Connecte-toi pour donner ton avis !
Les spectacles dans la même salle
Saltimbanque, toutes les séances
Aucune date prévue pour le moment
Billets disponibles également dans une autre salle :
À propos de Saltimbanque
L’événement Saltimbanque de type Théâtre-resto, organisé ici : Les Cariatides -
Paris, n'est plus disponible à la vente.
Toujours à la recherche de la sortie idéale ? Voici quelques pistes :
Voir plus
Toujours à la recherche de la sortie idéale ? Voici quelques pistes :