Solness, le constructeur avec Jacques Weber et Mélanie Doutey

tres etrange pas un theatre tres facile quelques longueurs ...

Très belle mise en scène, Jacques Weber est comme tjs excellent et quelle belle prestation des autres comédiens

Magnifiques acteurs. Une pièce dont le sujet est peu porteur. Dommage La belle énergie des acteurs mérite bcp mieux

Quelle superbe pièce d'Ibsen que je découvre, et interprétée avec brio! Mélanie Doutey est multifacette, aérienne, ange libellule. Jacques Weber est touchant de désespoir malgré son cynisme effroyable. Je trouve cette pièce d'une richesse humaine et intellectuelle étonnante, certes exigente, avec une interprétation de haut vol. Allez-y, on n'encourage jamais assez les comédiens qui insufflent la vie aux textes.

Très belle pièce d'un théâtre surprenant,questionnant et méconnu. Du vrai théâtre, où chaque rôle est important, complexe et participe à la cohérence de l'édifice. De merveilleux acteurs et actrices dans une mise en scène minimaliste et audacieuse ou le contraste domine. Bravo!

Nous avons passé un très très bon moment en assistant à cette pièce qui fait réfléchir sur des sujets variés. Les acteurs sont excellents.

Halvard Solness est un architecte, appellation qu'il rejette pour sa banalité, pour s'intituler "constructeur". Homme vieillissant, il accueille malgré lui des jeunes à l'esprit foisonnant, qui veulent le tirer de sa torpeur, prendre sa place ou encore les deux à la fois. Solness, issu d'une famille pieuse, a bâti des églises montant au sommet tels les bâtisseurs de cathédrales d'antan. Las, un drame l'a frappé, lui et sa femme : l'incendie de la maison de son épouse, et dans la foulée, la mort de leurs deux jumeaux. C'est alors que Solness se contente de bâtir des maisons familiales, tournant la page sur sa gloire passée. Cet homme qui se dit malade, qui l'est sans doute, n'en est pas moins attiré par deux jeunes femmes, Gaïa, sa comptable et une jeune femme ravissante qui l'a connu dix ans plus tôt alors qu'elle n'avait que treize ans. Une très forte attirance avait eu lieu entre les deux. L'épouse, meurtrie et soumise, obtempère et héberge la jeune femme dans l'une des chambres d'enfants. Désormais, le projet de Solness est de reconstruire la maison incendiée. Sa femme, lucide, sait fort bien que ce sera troquer une prison pour une autre. La compagnie observe Solness, souffrant désormais de vertige, en haut de son échafaudage. Il veut être libre comme Dieu...mais il n'est pas Dieu.

On retrouve un Weber extraordinaire. Tout repose sur lui mais son "couple" avec Mélanie Doutey fonctionne bien. Ambiance originale

pièce intéressante et très intelligemment interprètée. Les acteurs principaux (Weber, Doutey et Scob)se sont parfaitement appropriés leurs personnages tout en nuances et en contradictions. Un régal.

Par son humanité, sa maîtrise du texte et du jeu de scène, sa présence irradiante, Jacques Weber est décidément l'Acteur de ces dernières saisons, que ce soit dans la correspondance de Flaubert ou dans le duel des présidentiables.... Avec lui, Solness est universel et contemporain. Pas facile d'être à ses côtés,je suppose pour des partenaires qui jouent juste.