Jean-Paul Milleliri menait jusqu'en 2006 une double activité de médecin et de peintre, avant de faire un choix décisif : être désormais artiste à part entière.
Né en 1948 d'un père corse et
d'une mère alsacienne, il partage son temps entre l'île de Beauté et Riedisheim, lieux où il vit et
travaille aujourd'hui. Ses aspirations le mènent cependant régulièrement vers des horizons
beaucoup plus lointains.
Entre terres et mers
Héritier d'une tradition familiale qui faisait des voyages autant une obligation qu'une passion, Jean-Paul Milleliri parcourt ces régions du monde armé de ses carnets de croquis et de son appareil photo.
Peintre figuratif, coloriste et grand voyageur, il transpose ensuite sur la toile ses souvenirs de paysages, maisons et populations observés aux Antilles, au Mali, dans le désert algérien ou encore au Yémen.
Les coloris d'abord vifs se font bientôt pastels, nuancés, les lignes se fondent et se confondent dans un flou léger.
De la Corse, berceau familial, Milleliri extrait des paysages et des marines, propices à des expérimentations chromatiques autour de camaïeux de bleu et de vert notamment, mais aussi géométriques, comme on le voit dans sa série des " Fragmentations ".
Milleliri, peintre orientaliste d'aujourd'hui
Delacroix, Paul-Elie Dubois, Albert Marquet, André Bricka, Balthus... toujours plane sur les oeuvres de Jean-Paul Milleliri l'ombre de ces artistes qui l'inspirent, mais ce sont toujours des visions personnelles qu'il expose à nos regards. Peintre des foules, peintre voyageur comme il se définit lui-même, Milleliri compose, décompose et recompose ses fragments de voyages, recrée des mondes où des nomades sans visages surgissent des dunes et où la Corse se révèle à elle-même, dans un souci constant d'harmonie des couleurs, de rigueur et de luminosité.
Les visiteurs pourront en écho aux oeuvres de Milleliri se replonger dans les peintures orientalistes qu'offre la collection permanente du Musée des beaux-arts avec Etienne Dinet, Georges Clairin ou encore Henri Rousseau.
Embarquement pour un soleil tropical, des terres désertiques, une Corse fragmentée
L'exposition Sud-Extrême, occupant le second étage du Musée des beaux-arts, se propose de retracer le parcours pictural et géographique de Jean-Paul Milleliri à travers trois parts de sa vie et de son oeuvre : Sous les tropiques, Traversée des déserts, Retour en Corse.
Datées de la fin des années 80 à aujourd'hui, les oeuvres témoignent des séjours, passions et pensées de ce peintre aux multiples facettes, toujours avide de conter ses aventures.
" Peindre ", dit Milleliri, " c'est un peu comme être hors du temps ". L'écouter, voir ses tableaux, c'est un peu comme être hors de l'espace, c'est déjà le début d'un voyage.
A Savoir
Dimanche 25 mai à 15 heures aura lieu une visite commentée par l'artiste
Tous les jours sauf mardis et jours fériés, de 13h à 18h30.
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Pour tout public
Langue : français
Héritier d'une tradition familiale qui faisait des voyages autant une obligation qu'une passion, Jean-Paul Milleliri parcourt ces régions du monde armé de ses carnets de croquis et de son appareil photo.
Peintre figuratif, coloriste et grand voyageur, il transpose ensuite sur la toile ses souvenirs de paysages, maisons et populations observés aux Antilles, au Mali, dans le désert algérien ou encore au Yémen.
Les coloris d'abord vifs se font bientôt pastels, nuancés, les lignes se fondent et se confondent dans un flou léger.
De la Corse, berceau familial, Milleliri extrait des paysages et des marines, propices à des expérimentations chromatiques autour de camaïeux de bleu et de vert notamment, mais aussi géométriques, comme on le voit dans sa série des " Fragmentations ".
Delacroix, Paul-Elie Dubois, Albert Marquet, André Bricka, Balthus... toujours plane sur les oeuvres de Jean-Paul Milleliri l'ombre de ces artistes qui l'inspirent, mais ce sont toujours des visions personnelles qu'il expose à nos regards. Peintre des foules, peintre voyageur comme il se définit lui-même, Milleliri compose, décompose et recompose ses fragments de voyages, recrée des mondes où des nomades sans visages surgissent des dunes et où la Corse se révèle à elle-même, dans un souci constant d'harmonie des couleurs, de rigueur et de luminosité.
Les visiteurs pourront en écho aux oeuvres de Milleliri se replonger dans les peintures orientalistes qu'offre la collection permanente du Musée des beaux-arts avec Etienne Dinet, Georges Clairin ou encore Henri Rousseau.
L'exposition Sud-Extrême, occupant le second étage du Musée des beaux-arts, se propose de retracer le parcours pictural et géographique de Jean-Paul Milleliri à travers trois parts de sa vie et de son oeuvre : Sous les tropiques, Traversée des déserts, Retour en Corse.
Datées de la fin des années 80 à aujourd'hui, les oeuvres témoignent des séjours, passions et pensées de ce peintre aux multiples facettes, toujours avide de conter ses aventures.
" Peindre ", dit Milleliri, " c'est un peu comme être hors du temps ". L'écouter, voir ses tableaux, c'est un peu comme être hors de l'espace, c'est déjà le début d'un voyage.
A Savoir
Dimanche 25 mai à 15 heures aura lieu une visite commentée par l'artiste
Tous les jours sauf mardis et jours fériés, de 13h à 18h30.
La distribution du spectacle ✨
Auteur(s) :
Jean-Paul Milleliri
Artiste(s) :
Jean-Paul Milleliri
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Musée des beaux-arts de Mulhouse -
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