Affiche de Sylvie Guillem

Sylvie Guillem

1 h 30 min
Théâtre des Champs Elysées
Spectacle
Sylvie Guillem
1 h 30 min
Théâtre des Champs Elysées
Spectacle

L'étoile française de la danse classique découvre à Londres au début des années 80 le travail du chorégraphe Russell Maliphant, alors tout juste connu du milieu confidentiel de la danse contemporaine.

Ces deux là ne vont plus se quitter et ce duo, à première vue insolite, voire improbable, révolutionne à sa manière la règle du jeu.
Le défi pour Sylvie Guillem est, tout d'abord de se faire plaisir, et ensuite d'initier un public "élevé au classique" à une écriture contemporaine plus proche de la rêverie, du contemplatif que d'une mécanique de haute virtuosité
le trio Sylvie Guillem, Russell Maliphant et Robert Lepage tisse un récit où destins, énigmes, confusions, frontières, rêves et songes sont mis à mal.
Et pour cela, ils ont créé ce personnage d'Éonnagata, alliance du nom du Chevalier Eon, escrimeur hors pair, brillant avocat et surtout célèbre espion à la solde de Louis XV, dernière activité où son goût et ses talents pour les déguisements féminins sont bien connus des historiens et de O nnagata, qui qualifie l'acteur jouant un rôle de femme dans le théâtre japonais Kabuki.
Très éloigné de la tradition occidentale du travestissement, l'Onnagata ne cherche pas l'imitation, même stylisée, d'une femme mais plus exactement l'émotion même de la féminité. T echnique conçue au milieu du XVII e siècle pour contourner l'interdiction imposée aux femmes de monter sur scène, il donna naissance à différents archétypes de caractères encore très vivants aujourd'hui. Souvent utilisés par des acteurs de théâtre Kabuki et de danse classique japonaise, il peut aussi être employé par des acteurs du théâtre Nō et du Kyôgen. Conçu en trois acte, Éonnagata évoque trois âges de la vie du personnage ; capitaine des Dragons, le viril et jeune Chevalier, envoyé en Russie, est interprété par Russell Maliphant. En poste en Angleterre, l'homme travesti en femme du second âge, sera incarné par Sylvie Guillem. Et c'est en chevalier vieillissant, condamné à se travestir, qu'apparaîtra le dramaturge Robert Lepage. Epées et armes de guerrier côtoient robes à panier, dans un spectacle où se mêlent arts martiaux orientaux, texte, danse, théâtre.
Lire la suite Pour tout public Langue : Français

La distribution du spectacle ✨

Sylvie Guillem, les avis spectateurs

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  • clio Vu avec Billet Réduc'
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    10/10

    Exceptionnel

    Eonnagata : D'où vient ce mot ? De l'histoire inspirée par le chevalier d'Eon et l'art Onnegata du Kabuki. Et en effet, le spectacle débute par une mise en scène japonisante. J'aime le mélange des genres et j'ai été gâtée : des danseurs qui parlent, exposent l'argument, chantent et ne manquent pas d'humour. Mise en scène aussi épurée qu'ingénieuse. 3 danseurs pour incarner la vie d'un personnage dans ses identités alternées. Très belle musique. Et puis la danse elle-même, à ne pas oublier : tout en finesse, incluant jeux d'ombres et jeux d'épée, faisant resurgir le Chevalier de Saint-Georges et tellement d'autres choses. Le tout couronné par les ovations du public : un vrai triomphe. Heureusement que la fête se poursuivait avenue Montaigne avec les illuminations de Noël. Grand besoin de silence dans le frais de la rue pour laisser le spectacle se prolonger. Merci aux trois artistes de nous avoir fait débuter l'année aussi brillamment.

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    Publié le 03/01/2011
  • décevant

    Je suis une amoureuse quasi inconditionnelle du travail de robert Lepage et après avoir vu les quelques extraits mis en ligne sur le site du théâtre des champs Elysées, je pensais passer hier soir une soirée inoubliable... Elle l'est effectivement! Mais pas de la façon escomptée. Sur un thème aussi riche que la problématique transgenre qu'incarne le chevalier d'Eon, c'est un spectacle sans propos qui nous est servi. Une débauche de moyens au service de ... rien. Pour un narrateur habituellement aussi subtil que Lepage c'est incompréhensible. On voit en Sylvie Guillem une danseuse hors pair qui interpretre tous les clichés et les poncifs possibles quand on parle d'incercitude sur le sexe... Quelques beaux instants ne rachète pas ce ballet ...

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    Publié le 30/12/2010

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