Ca chante à Paname

Superbe ballade dans les cabarets des années 60-70 (40 sur la rive gauche et autant sur la rive droite, à cette époque, nous apprennent les duettistes Pignot et Depoix : qu'offre-t-on aux Fanon, Tachan et Barbara d'aujourd'hui ?). C'est chaleureux, drôle, émouvant. On en ressort la mémoire "en-chantée". Le spectacle se termine ce soir 1er avril à l'Essaïon (cave intime et accueil chaleureux), mais reprendra ailleurs. Ne les manquez pas !

La première partie avec E Wiener ne nous a pas emballés du tout . Par contre, moment fort avec C Astier : des textes percutants mis en valeur par un accompagnement musical de très grande qualité avec une mention spéciale pour JB Layat. Accueil sympathique, cadre agréable.

Ns sommes assis juste devant la scène à une table. Coca, bière, jus de fruit, salades et plateau de fromage. Une trentaine de personnes tout au plus. Entre Béatrice Demachy et son pianiste. Très jolie femme de type allemand à la voix mélodieuse. Le répertoire ne ns emballe pas. Pause. Arrivent le bedonnant et souriant Pignot et son complice, plus jeune, Depoix. Pignot ns charme instantanément en ns emmenant en balade ds les cabarets de la rive gauche ds les années 70. Une voix off, chaude. Au gré des lieux, ns entendons les chansons de Serizier, Gribouille, Laforgue... Des chansons qui causent au coeur, qui parlent d'amour, de guerre, de pauvreté, de fêtes. La complicité des deux lascars est touchante. Depoix au rythme des verres de vin devient de plus en plus joyeux et remuant. Yves Pignot égrenne ses rencontres avec les plus grands (Coluche, Brel...). Une mélancolie qui ne vire jamais à la nostalgie. Un spectacle très chaud au coeur. Bravo. (j'attends le CD)

Superbe programme autant pour la 1ère que pour la 2ème partie du spectacle, malgré les petits problèmes de logistique rencontrés par la nouvelle équipe de l'Essaïon. Ils gagneraient à se faire conseiller pour la carte et pour le placement des spectateurs. Heureusement leur sympathie et le talent des artistes font oublier les défauts de jeunesse...

beaucoup d'émotions et de plaisir d'entendre du texte! le cadre est intime et chaleureux,je le recommande pour passé une vraie bonne soirée.,la carte et le service n'étant pas vraiment rodé (nouvelle équipe)un bémol sur les emplacements attribués,mieux vaut donc se restaurer avant.l'histoire des cabarets parisiens des années 70 raconter et chantés de la plus belle des façons.

Bravo aux artistes. Superbe petite ballade au coeur de la rive gauche. Accueil très agréable de la part de théatre Allez y!

Nous avons passé un moment merveilleux. Le cadre est magnifique, l'ambiance nous plonge quelques décennies en arrière et alors les chanteurs nous promènenent magiquement dans les cabarets de la rive gauche, nous sommes emportés par cette voix, accrochés à ses lèvres par ses talents de conteur. Enfin tout ça pour dire, surtout n'hésitez pas un seul instant. Allez voir.

Avec grand plaisir, je suis retournée à l’Essaïon, qui est un lieu où je suis déjà allée plusieurs fois, et où j’ai toujours assisté à des spectacles de très grande qualité (La Tangente, Marie-Josée Vilar, Josette Kalifa...). Ce vendredi 30 décembre je ne fus pas déçue non plus. Le spectacle est en deux parties : La première : Rachel Pignot Tout y était : le texte, le pianiste, Stéphane Corbin (auteur, compositeur et un peu interprète) et la voix de Rachel Pignot, cette voix qui me fait frissonner, des textes très riches, ce n’était pas de la « variétoche », ah non ! Ses qualités de comédienne sont indéniables. Quelle soirée agréable et enrichissante ! La deuxième : La Rive Gauche en chantant Yves Pignot et Emmanuel Depoix ont eu une sacré bonne idée de se rencontrer. Il y a entre eux une connivence, des clins-d’œil, et hop ! je sens tous les spectateurs happés dans leur cercle. Cela m’a renvoyé à un spectacle de Brassens, dans les année 70 où la salle communiait avec les interprètes Yves Pignot nous narre la rive gauche du temps des cabarets dans les années 60 80 (si ma mémoire est bonne), il nous fait passer d’un cabaret à un autre en chantant. Tous ces cabarets que je n’ai hélas pas connus. Il y en avait une quarantaine alors, et tous les artistes que j’écoute encore mais qui pour la plupart ne sont plus et que je n’ai pas pu voir sur scène. Merci et chapeau bas à « ça chante à Paname » qui m’a fait connaître une ambiance des cabarets parisiens et m’a rappelé des chanteurs à textes (comme on les appelait…) de Gribouille à Henri Tachan, en passant par Henri Gougaud, Joël Holmes et Jacques Debronckart. Cela aurait été un plus s’il m’avait interprété une chanson de Jehan Jonas, encore un de ces années là. J’ai été comblé par cette soirée et j’ai fini l’année 2005 en me disant que des belles choses se passaient dans Paris (même rive droite !!!!).

Première incursion dans le monde des cabarets. Elle est concluante, plaisir des mots, mélodies et chanson française nouvelle ou des décennies passées suffisent à nous transporter, nous dépayser, bref à nous faire voyager le tout dans un cocon agréable sur le plan de la salle comme sur le plan de l'accueil et du service. Merci à tous.

Accueil très chaleureux, des artistes de talent. Belle découverte en 1ère partie Claire Hollier. Une excellente 2ème partie avec des textes superbes -rive gauche- magnifiquement interprétés... et en prime... un imprévu qui nous a permis de goûter à Léo Ferré ... C'est EXTRA!