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"La Visite", c'est l'histoire de la rencontre d'un homme et d'une femme. Elle est psychiatre. Ce n'est pas un patient, il n'a pas rendez-vous..
Début de soirée. Le cabinet sombre de Viviane, neuropsychiatre, blonde, froide, à l'image d'une héroïne hitchcockienne. Elle s'apprête à sortir et n'attend personne.
L'homme fait irruption. Le visiteur. L'importun. Elle ne le connaît pas. Qui est-il ? Que lui veut-il ?
On ne rend pas visite à n'importe qui, n'importe quand. Entre eux se joue très vite un jeu pervers qu'il met en scène. Chacun est à la fois bourreau et victime. Mais où cela les mènera-t-il ?
Pourquoi fait-on le choix de devenir neuropsychiatre ? Est-ce par vocation ou par protection contre soi-même ? Ce délicat sujet est abordé dans la pièce : "La Visite".
Au départ, Viviane est un mystère. Blonde, froide, à l'image d'une héroïne hitchcockienne. Mais dans cet univers en noir et blanc, porteur de la trace d'un passé obscur, Viviane doit écrire ce soir son histoire, et l'homme sera la plume dessinant le contour féminin d'une silhouette d'abord floue.
Entre eux se joue très vite un jeu pervers qu'il met en scène : il la séquestre, la malmène, l'humilie, la ridiculise, en s'inventant un comportement de tueur. Il va jusqu'à détruire l'apparat de la salle d'attente. Il brise toutes les défenses et les techniques que la praticienne met en avant contre lui, comme un bouclier.
Il va jusqu'au bout du jeu pervers du renversement de situation, lui faire avouer le secret d'un drame familial.
Elle est Viviane, elle porte un prénom, un prénom signifiant, et c'est toute la vie qui se joue dans ce huis clos, qu'il ne tiendrait finalement qu'à elle de rompre.