Hommage à Sambou Kouyaté avec le groupe Djar-Djar

Né le 10 mai 1974 à Dakar au Sénégal, dans une famille de griots, Sambou Kouyaté s'initie à la musique et au chant auprès de son père, Sékou Kouyaté, et son grand frère Toumani Kouyaté.
Très jeune, il intègre des groupes sénégalais comme percussionniste/batteur, se produisant dans divers pays d'Afrique de l'Ouest : Mali, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Gambie.
En 1993, il rejoint Buntaloo, une formation acoustique initiée par son père Sékou et son aîné Toumani. Après plusieurs prestations remarquées dans la capitale sénégalaise Dakar et dans de nombreuses villes du pays, ils sont invités en 1995 au 1er Festival du Printemps Des Cordes, organisé par Africa Fête à l'espace culturel Tringa.
L'année 1994 le voit débuter comme enseignant de la kora, l'instrument familial qu'il a appris auprès de ses parents... Dès lors, il dispense des cours à des artistes canadiens, américains et français...

En 1998, Youssou Ndour qui fait appel à Sambou Kouyaté pour interpréter et jouer à la kora la partie musicale de " Kirikou ", un film d'animation français de Michel Ocelot (1er prix du festival d'Annecy en 1999). Deux ans plus tard, il est l'invité de Dabi au festival Flanders Ethno en Belgique. En 2001, il crée Baadala, une formation diffusant ses propres créations musicales tirées des musiques traditionnelles...
De 2002 à 2003, Sambou Kouyaté participe, en tant que koriste et chanteur, au spectacle " Perdre la tête " de la compagnie La rue Fontaine (cirque contemporain français) et tourne en Angleterre, Belgique et Brésil avec son compatriote El Hadj Ndiaye (prix de l'Académie Charles Cros en France pour l'album Xel, en 2001) en France (radio France...). Parallèlement, il accompagne à la kora le groupe Allalaké de Djéour Cissokho (New Morning, Jokko à Paris), participant en 2003 à la réalisation de l'album Guisna de ce dernier.
La même année, il est membre, en tant que koriste/chanteur de Dio, un quartet développant une fusion de musiques africaine et celtique et composé de la harpiste Cécile Audebert, du percussionniste Ousseynou Diouf dit " Kourkour " du bassiste Julien Dupont.
Suite à ces diverses expériences, Sambou Kouyaté décide de se lancer dans une carrière solo en lançant " l'afro-pop mandingue ", un style musical qu'il diffusera au festival Solidays 2003 et dans divers lieux parisiens comme la Maroquinerie, La Flèche d'Or, le Jungle Montmartre, le Théâtre de Fortune...